résolument et
naturellement, et quelques images parce que suis revenue avec une
masse de photos fixant parfois fort mal mes émerveillements (ou
petites lassitudes, l'arrêt photo étant alors une arme, mais ce fut
rare)
Or doncques il y eut la
gare d'Avignon, la vieille, la vraie parce que souvenirs et voyages
courts et tranquilles
et puis la gare d'Arles,
une courte attente dans le mistral, une voiture et avons négligé la ville pour aller,
près de là à côté
d'un parking, d'oliviers dominés par des murs dans un petit
restaurant agréable (avec mes premières frites du jour, les
déteste mais elles étaient assaisonnées de sourires)
et puis traverser et
commencer une longue errance, nous perdant, nous retrouvant, nous
re-perdant, chacun suivant son bout de nez et sa fantaisie, mais heureux tous trois, dans Montmajour (ne sais pourquoi
je croyais l'avoir déjà vu ce qui était indubitablement faux) avec
la splendide crypte, quasiment impossible à photographier avec mon
vieux petit appareil, ce que ne me suis pourtant pas fait faute de
faire, ses gros murs parfaitement jointoyés (rarement vu autant de
marques de tâcherons, et ils avaient toutes raisons d'être fiers de
leur ouvrage) et la perfection des formes
le rocher où déambuler,
se pencher sur les tombes du XIème siècle ou plus récentes, avec
un peu d'émotion et autant de précautions pour ne pas glisser
un salut à ce qui fut
marais, à l'herbe fraîche et aux chevaux blancs (trop loin mais
tant pis je voulais en emporter l'image
la chapelle Saint Pierre,
du XIème siècle, la galerie et ses beaux chapiteaux, la petite nef
à demi dégagée du rocher et sa rudesse
la tour de l'abbé Pons de
l'Orme souvenir des Grandes Compagnies comme les derniers remparts
d'Avignon et les ruines de l'abbaye des pauvres réformateurs
mauristes
le cloître et
l'abbatiale, et puis les petits coins de jardins avec des coquelicots
et l'odeur de l'herbe chaude de soleil
et puis la route, la
recherche de l'endroit où stationner près de la gare de
Montpellier, la recherche de la nouvelles passagère (deux sorties
avec taxi, Montpellier est une belle ville qui s'entête à
compliquer la vie des gens de passage, à l'intérieur et quand on
cherche à la contourner...)
la montée vers la Lozère,
un petit hôtel agréable (et puis familier) pour des retrouvailles
fraternelles (et de nouvelles frites mais avec sourires, amitié et
porto)
et une réunion
d'association où j'abreuvais les arrivants de mauvais café, où
j'écoutais paroles parfois profondes, toujours intéressantes, dans
un pôle bois pour travailleurs handicapés, où j'ai longtemps erré
(et pris force images) pendant que les politiques que n'aime pas
parlaient, passionnée par ce que voyais.
la montée à Saint
Germain du Teil et un déjeuner chaleureux avec certains
pensionnaires et des parents, frères, soeurs... (mon chandail cadeau
était de bonne taille), des moments de tendresse
et le retour vers Avignon.
Voilà, voilà... n'ai fait qu'accompagner, me faire véhiculer et
suis crevée (reste à trier et utiliser ou non les photos)
11 commentaires:
Heureuse de vous suivre aussi heureuse, et dans ces beaux paysages !
merci
Belles photos (contraste de la porte donnant sur la tour de l'Abbé Pons de l'Orme), vous pouvez les multiplier puisque le bonheur est dans chacune d'elles !
Dominique pour les multiplier, les ai multipliées (sourire)
Un grand périple et sensations à trier aussi, émue de retrouver Montmajour
croyais sincèrement connaître à force de photos vues, ben non ne connaissais pas
Voyager est un art. Magnifique !
De quoi être heureux (heureuse) au moins pour la semaine qui vient.
Merci de nous faire partager cette joie.
malheureusement en me reconnectant suis rattrapée par le brouhaha détestable
Luminosité des photos et des souvenirs qui resteront.
Le dimanche matin le bonheur se déguste à petites gorgées
Enregistrer un commentaire