se vouloir oisive...
et voir que le voile blanc
posé sous le ciel s'amenuise, que la chaleur, malgré sa relative
modération, environ 33°, est encore passablement insupportable dans
la cour (où, par contre le soleil descend de moins en moins, ne
touche déjà plus le sol, ni mes chevilles au meilleur moment)
une envie de jardin,
penser au jardin du fort Saint André, mais, rempart franchi, un
assaut de flemme,
en rester à une petite
marche, entrecoupée de moments de méditation, légèrement troublée
par le fleuve de voitures, le long des rives, étonnée de voir la
dense végétation qui, maintenant, empêche de voir la moitié du
fleuve, lorsqu'on est assis sur le muret qui borde la muraille
rentrer, saisie par la
fraîcheur de l'antre...
et reprendre le dernier
des billets qu'avaient publiés les cosaques des frontières
https://lescosaquesdesfrontieres.com/
Ce serait aux
premiers siècles de l'empire romain, une ville de la Narbonnaise,
pas aussi importante qu'Arles ou Narbonne bien sûr, mais une petite
capitale, sur la route qui allait vers le nord, par la Durance et le
Rhône. Ce serait quand Auenion, la ville du fleuve ou du vent
violent, l'emporion massaliote devient Avenio, quand le Rhône
coulait sur ma rue et que les grandes arcades qui courent sous les
maisons de la petite Fustrerie soutenaient le forum avant la
dégringolade vers le fleuve, quand la cité des Cavares grandissait
sous le rocher, que ses rues étaient pavées...
mais c'était
froide boue
et herbe sale
là où se
tenait
la fille
tous ces jours
d'attente
au bord du
fleuve
Venait avec son
père
tenaient
échoppe
pour équipages
Elle était
souriante
et sage
serviable
parlant peu
à ceux des
grands pontones
en long voyage
leur servait
viandes et
brouets
pendant que
pour compléter
leur charge
le père
leur vendait
huile
goutteuse
du pays
dans des
amphores
et pour la
ville
leur achetait
vin
de Lugdunum en
tonneaux
Elle obéissait
mais se
languissait
taiseuse elle
guettait
parce que
devait revenir
la lintre
et son grand
ami
qui était beau
et gentil
qui venait
livrer huile
acheter
tonneaux de vin
et la marier.
Si longtemps
qu'était prête
Ses parents
l'embrasseraient
et elle
partirait
au fil de la
Durance
la sauvage
Durance
vers le bord où
attendait
un grand
chariot
Avait peur un
peu
c'était
l'inconnu
Ils
continueraient
vers Cabrières
Avait peur un
peu
oui malgré
l'ami
de ces gens
et surtout du
vieux
du riche
du patron.
PS
divagation
d'après un
relief gaulois du Musée Lapidaire d'Avignon
reste, trouvé à
Cabrières d'Aigues, d’un monument funéraire érigé à la mémoire
d’un riche marchand de vin ou d’huile.
7 commentaires:
Fascinée par la végétation de la région, tous ces arbres sous lesquels se déroulaient les scènes des légendes et récits du manuel de latin
Le vert d'Avignon, trop éloigné avec son eau vivante durant le festival : il faudrait aussi des péniches culturelles(comme celles de la Villette en voie d'expulsion)...
Je m'interroge tout de même sur cette haie qui semble une création humaine... pour freiner les inondations ? en tout cas prive un peu de la proximité de l'eau, et a créé sur le fleuve une assez large prairie fleurie, charmant... mais est ce si bien ? - dommage pour ceux qui, dans les fêtes et concours sur le fleuve n'auront pas envie d'aller se mettre dans la foule à la Barthelasse et préfèreraient comme moi rester au calme de notre rive..
Votre cour fait office de cadran solaire et rythme les changements de saison.
oui, j'ai découvert cela depuis que suis ici... pas la nature mais de la pierre mais touche du doigt (ou du dos contre mur) les changements rapides de saison,
Cadran solaire j'aime beaucoup cette idée et ,se trouve en regard de ton texte sur la Pierre ce sont de petites merveilles de scènes familières Merci
merci
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