Le bouton miraculeux éclos
le 10 août sur la ruine de mon plus vieux rosier (réduit avec
obstination jusqu'à la fin de juillet à quatre bouts de bois
rassis),
après un moment de
gloire, pendant que je m'appliquais à être animal échoué au bord
des jours, ou à vivre la jolie phrase de Thomas Vinau (dans «les
hommes finiraient par se taire», un texte de «Bleu de travail» –
la fosse aux ours)
Il n'y aurait rien
d'autre à faire que de boire la paresse crue dans l'oeuf jaune de la
lumière...,
avait
franchi ce matin la crête vers sa mort...
ai
jugé qu'il était temps de renouer avec mes habitudes, tout doux,
tout doux,
même
si n'ai rien ramené de ma plongée qui vaille d'être narré, sauf
le souvenir de son sourire.
7 commentaires:
Ce qu'elle est belle cette fleur, sa couleur à modeler plutôt qu'à colorier
Sa seule présence suffit à illuminer toute la cour...
mais elle n'est plus là...
miracle d'une rose qui vit ce que vivent les roses
Réapparition... jolis pétales (mais attention aux œufs !) et billets de nouveau !
toujours attention aux oeufs
Comme un parfum de rose en transmission de pensées
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