J'avais fait projet de me
déconnecter jeudi soir jusqu'à début janvier, avais projets un peu
vagues de lecture, écriture peut-être, recherches... et le sort
qui, actuellement, est à mes ordres, avec une amitié gauche, qui,
comme voulais être raisonnable pour cette période, sans faux faste,
m'a fait me tromper quatre fois dans un code et m'a privée de carte
bleue jusqu'à la fin de la semaine prochaine au moins, a incité mon
vieux modem, après deux fausses alertes, à décider qu'il prenait
sa retraite définitive.
Alors ce furent jours de
belle lumière mais un tantinet froide, qui ne m'incitait pas à
courir les rues, sans grand but...
trois jours où ma paresse
aidant, et mon agacement devant cet écran muet qui m’obnubilait, a
transformé mes projets d'intelligence en une boulimie de films aimés
pour le peupler, un peu d'Allen, un peu de Kurosawa (et Chris Marker
pour son très beau film sur Kurosawa tournant Ran), un peu de Capra
et davantage de Fellini : Vitelloni, Ginger et Fred, Roma et pour
finir les retrouvailles ravies jeudi soir avec E la nave va, plus
aimé chaque fois... juste après être montée sur une chaise pour
descendre du haut du placard de la cuisine, boites de chocolat et
moules à gâteaux et libérer les compagnons des deux bergers, dont,
en attendant ce matin le bonhomme de numéricable qui devait passer
entre huit et onze heures (finalement ce fut huit heures et demie, un
petit homme efficace et charmant et qui a plaidé l'âge du modem et
l'âge de Brigetoun – c'est pour une mamie pas très riche (je lui
avais dit que le Mac qu'il avait salué d'un : vous avez du bon
matériel, était prié de durer encore un peu...) - pour que
matériel et intervention soient gratuits... c'était mon cadeau du
jour, contre une petite truffe en chocolat...) en l'attendant donc,
yeux battus parce que n'avais quasiment pas dormi de la nuit (bobo et
crainte de ne pas être présentable à l'heure dite) j'ai tenté de
prendre des photos – il s'agit des santons – avec un très piètre
résultat, piètre mais abondant et encore les plus moches n'y sont
pas... que vous inflige
Sortie en fin d'après
midi, croisant des sourires, dans un petit vent tonique qui nous apportait des nuages.
8 commentaires:
Ils sont beaux vos santons :)
Merci pour votre retour et la parade des santons. Bon Noël à vous chère Brigitte !
Cette panne vous aura permis de revoir des films dont la liste n'est pas indifférente...
Vos santons ont été patients, maintenant ils peuvent se mettre en marche (si j'ose cette provocation) !
Noël approche, vous êtes parée...
Claudine plus beaux qu'ils ne paraissent là
Marie-Christine merci
Dominique, euh étant donné l'endroit où se sont posés il est préférable qu'ils ne se mettent pas en marche (sourire)
Une aventure aussi intrépide que la descente des santons familiers pour la parade de Noël il est bon aussi de casser la routine et là tu as fait fort
Quatre, un chiffre fatidique. Retour à la case départ comme au jeu de l'oie.
Arlette, et du coup je reprends la routine
Pierre, je m'interroge
La paresse a du bon en bonne cinéphile que vous êtes
Je vous souhaite une fin d'année paisible et bonne
merci pour cette parade, c'est tellement joli les santons.
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