ciel bleu, et presque
tendresse de l'air je crois, mais petite forme (et du coup je
frissonnais, du moins le matin, jusqu'à ce que carcasse se couvre de
trois couches de coton ou laine) et puis pas envie de grand chose dans le monde extérieur – rester dans l'antre
le limpiar un peu, avec
application, mais sans me décider à faire l'argenterie, et avec des
pauses, commencer à classer des photos, abandonner, garder pour la
nuit une nouvelle plongée dans le Quichotte d'Eric Pessan, pour
retrouver la fête, fête des auteurs et fête de la croisade –
souvent drolatique et toujours merveilleusement vengeresse – de
Quichotte contre ce qui pèse sur nous dans notre monde dominé, et
dans les moments de calme carcasse et d'esprit en éveil,
reprendre,
en picorage, avec parfois des noyaux de concentration, les textes
réunis dans l'introduction de la pelle – poèmes 1967-1989
d'Alain Veinstein, cueille ceci,
au début (presque) d'après coup (à
la recherche de l'écriture d'un récit)
Un seul mouvement
libére-
rait le cours, ferait
voler la
journée en éclats,
céderait
la place au
désoeuvrement.
L'immobilité, au
contraire
donne prise à
l'occupation:
immobile, un corps
occupe
toute
la terre. L'immobilité
(origine et fin
confondues)
même au coeur de la
route
(les premiers mots)
et
puis, avec une attention fluctuante (et des retours en arrière quand
j'en prenais conscience) écouter Bernard Stiegler, le cou ceint
d'une belle écharpe, dire, en août 2011, pourquoi
et comment philosopher aujourd'hui ?
(comme la vidéo dure plus de deux heures et demi, je me contente
d'un lien – si le coeur vous en dit -
https://www.youtube.com/watch?v=7PC-WDHxXU0)
5 commentaires:
"limpiar"... j'avoue mon ignorance !
nettoyer, en espagnol et brigetounien
Ah!!!merci me semblait plus qu'ignorante pourtant attentive au briegetounien
Ton antre chaleureux
Grâce à google j'avais compris "limpiar", mais tu as bien fait de rester dans l'antre, ce que tu nous en montres est bien beau.
les photos améliorent nettement !
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