A l'heure du café qui
sent bon et réchauffe et de la confiture de gingembre qui raidit les
muscles des joues, lire Jean Christophe Bailly (…
On sort du rang, on montre qu’on peut sortir du rang, et à tous
ceux qui se croient en marche on dit que non, on ne marche plus...)
et Camille de Toledo, Medi Ouraoui, Pierre Sangaralévou sur
l'Humanité
https://humanite.fr/comment-remettre-limagination-au-pouvoir-649291
en suivant un lien indiqué par Alain Pairechappey
et puis entrer dans le
jour, lavage cheveux, ménage, as usual
et, réalisant que les
jeux olympiques avaient commencé cherché un peu, non les résultats
mais de belles images de corps en mouvement (oh le patinage de
vitesse, le tremplin de saut, le ski de fond, la descente, notamment,
pour l'économie et la précision des gestes, l'élégance, la
puissance, la luge pour le frisson...)
avant de partir, un peu
avant seize heures – le vent nous a quitté, nous léguant une
douce couverture blanche un peu sale - attendre la navette entre
remparts et fleuves,
pour emmener carcasse, vers l'opéra Confluence, admirer, sans espoir d'en tirer leçon, la beauté d'autres corps en mouvement, après avoir lu, sur le site du théâtre du corps Pietragalla-Derouault, la présentation un voyage intime, un chemin à travers ce qui peut constituer le lien amoureux, humain et singulier de deux êtres : une pièce sur le présent, la durée et le mouvement des sentiments et parfois leurs volatilités.
pour emmener carcasse, vers l'opéra Confluence, admirer, sans espoir d'en tirer leçon, la beauté d'autres corps en mouvement, après avoir lu, sur le site du théâtre du corps Pietragalla-Derouault, la présentation un voyage intime, un chemin à travers ce qui peut constituer le lien amoureux, humain et singulier de deux êtres : une pièce sur le présent, la durée et le mouvement des sentiments et parfois leurs volatilités.
Ici
le couple, mis en scène dans sa simplicité, symbolise la relation
d’un homme et d’une femme, l’étincelle d’une rencontre, le
jaillissement des interrogations
et la notion du temps, réinventant à chaque instant leur
histoire... et
bien d'autres choses (avec les belles photos de Pascal Elliot) –
http://www.pietragallacompagnie.com/je-t-ai-rencontre-par-hasard.html
Je t'ai rencontré par hasard le
dernier spectacle de Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault
(mise en scène, chorégraphie, interprétation) sur une création
musicale de Yannaël Quenel rassemblant des musiques de Vivaldi,
Pärt, Tiersen, Portished et Mahler...
salle remplie, place en
milieu de rang, mais une voisine aimable pour détendre Brigetoun,
public ravi d'avance...
décapeler, faire une
tisane à la pomme, et pour en garder de quoi appuyer le souvenir,
pendant que cuisent deux pommes de terre de Camargue, toutes longues,
blondes et lisses pour accompagner le hareng de la nuit, regarde la
bande annonce
qui me plait
davantage que le spectacle, un peu trop long, fait de séquences
joliment rythmées par des textes avant que vienne la musique (pas
toujours aimable à mes oreilles, peut-être à cause de
l'enregistrement) dont le splendide début d'in monologue de la
Phèdre de Racine, séquences qu'une partie du public applaudissait,
pendant que sagement, comme entre les mouvements d'un concerto,
j'attendais... sauf qu'au cinquième passage au noir pour que
changent l'ambiance et les costumes j'ai applaudi pensant que c'était
la fin... le spectacle donc m'a parfois laissée sur le bord,
regardant poliment, de beaux moments, des moments un peu trop tutu
blanc, des moments un peu trop théâtre de boulevard, et
curieusement de la part d'un couple qui affiche le bonheur de vivre
et danser ensemble, qui évoque les grands mythes et l'amour mystère,
qui s'adresse à notre
part d'inconnu, l'émotion, du
moins pour moi ne passe jamais, cela ne décolle pas. En bref, bien
aimé, admiré les danseurs, surtout lui, suis un rien déçue.
6 commentaires:
Beau parallèle entre les corps des J.O. et ceux du plateau de danse : il y a du sport dans l'art comme il peut y avoir de l'art dans le sport (surtout quand il a des implications politiques !)...
là il y avait une maîtrise du corps qui peut être celle des sportifs, mais guère de politique
Le sport c'est la mort #jesors
Claudine : pas d'ici - tu es en terrain ami (toujours et plus encore avec ces mots)
Bien il me semble ..souvenir quand elle était à Marseille
et je crois me souvenir d'elle avant Marseille… mais j'ai dû évoluer moi depuis et c'est très bien, lui surtout est un danseur épatant, mais je demande plus - oh j'ai aimé mais sans plus
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