Matin, comme depuis
plusieurs jours, l'invite de Christine Jeanney dans ses billets
«MAPP» http://christinejeanney.net/spip.php?article1406
et suivants à la rejoindre, malgré mes doutes sur ma capacité à
produire quelque chose approchant, même de loin, de ce qu'elle nous
montrait, me tarabustait, ai choisi une page d'«Après coup» (dans
«L'introduction de la pelle – poèmes 1967-1989») d'Alain
Veinstein, parce que c'était là que je l'avais laissé cette nuit
Les mots ne bougent
pas.
Il n'y a pas d'air
(en haut de la page)
et
A la recherche d'un
corps
je tente le
franchissement
de la terre. Si je
n'arrive pas
à me dégager ne
serait-ce
qu'une main, jamais le
trou
ne sera creusé.
(tout en bas)
Ai tenté de l'écrire de
façon à peu près lisible et point trop laide sur une carte de
correspondance... ai pris la dernière enveloppe de format approprié
qui dormait dans un tiroir et les boites de vieux pastels et un peu
au hasard, en grimaçant et reprenant, avec finalement beaucoup plus
d'attention, une fois en train, qu'il ne le semble, et en tentant
sans grand espoir d'améliorer les premières tache, ai produit le
gribouillis ci-dessus... et décidé, tant pis, de lui envoyer
l'ensemble...
Suis sortie pour racheter
un peu de colle, de nouvelles enveloppes (pas forcément pour le
MinimArtPoeticPostal) et poster la chose
et puis, en rentrant (avec
un ciel qui laissait échapper un peu de lumière bleue) ai trouvé
dans la niche à courrier une grande enveloppe en papier kraft, dont
je vous montre le verso, et deux détails, et contenant, écrit de la
main de Christine, un «poème-texte» tiré d'«Echappée» d'Agnès
Dargent (du coup j'ai encore davantage grimacé à mon bidule)
PS
(par contre, comme la chance ne peut être totale, ma messagerie,
depuis que j'ai envoyé, à mon auteur favorite, avec un grand MERCI
pour cette surprise, la photo de mon «oeuvre», est en botte...
j'espère que cela ne durera pas.)
8 commentaires:
Le ciel on se demande s'il vous est encore extérieur tellement il a l'air de prendre son plaisir dans la piscine de carcasse vôtre.
il est très très extérieur et fait pas toujours ce que je veux (sourire)
la messagerie (et le reste) est revenue à minuit dix
Bricoles et pépins poétiques
juste brimborions pour se faire plaisir dans le fracs du monde
Il faut meubler...l'esprit cela devient urgent
Beaucoup de couleurs qui sont les bienvenues, signe d'une vie souterraine qui grouille.
gentillet….
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