un petit tour dans la
ville qui a presque oublié le festival pour récupérer robes chez
le teinturier et passer chez le pharmacien, trouvant dans une affiche
l'illustration de mes sentiments envers les vélos qui
s'affranchissent de la mesure due à une ville où ils ne sont pas
confrontés aux voitures mais aux piétons et à la tranquillité de
la marche rêveuse ou décontractée (vais de moments ténanisés en
coeur bondissant... et me dis que si Avignon doit prendre à cet
égard des moeurs parisiennes, il faudrait que trouve argent et force
pour déménager)
Et passer journée entre
un peu de ménage, un peu de lecture (pas sur écran) un peu de
commission d'enquête
avant de partir en fin
d'après midi dans la touffeur puante de la ville, en passant par
petites rues pour éviter que ma phobie des vélos et planches me
paralyse ou me rende agressive (la fatigue est mauvaise
conseillère,
vers le théâtre des Halles déjà nettement moins
fréquenté (et attendant devant l'éventaire de mes familiers homes
en bleu, j'ai stupidement cédé à la tentation, suivie de remords
d'un bracelet)
voir, à 19 heures 30 un
spectacle repéré depuis le début la France
contre les robots un
texte de Bernanos toujours d'actualité
un spectacle de Hiam
Abbass et Jean-Baptiste Sastre , interprété dans l'intimité de la
toute petite chapelle par Jean-Baptiste Sastre (les photos des deux
spectacles proviennent du site du théâtre)
Installé au Brésil de
1938 à 1945, Georges Bernanos observe la naissance d’un nouveau
monde. C’est une violente critique du libéralisme avant la
lettre. Il oppose l’exercice de la liberté à la société
industrielle car il constate la disparition de la vie intérieure et
la perte de spiritualité de l’Homme. Pour lui, on peut accéder à
la société de consommation seulement au prix du renoncement à la
création et en acceptant de devenir un simple pion sur l’échiquier
économique.
… de la nécessité de penser librement pour porter un regard sur le monde et conserver une vision humaniste. Ce qui semble toujours, et demeurera d'actualité - dit d'une voix précise, détachant les phrases jusqu'à créer une certaine monotonie, mais texte puissant (même si parfois de légers désaccords)... d'ailleurs certains se sont attardés dans la chapelle froide pour en parler avec l'acteur,
… de la nécessité de penser librement pour porter un regard sur le monde et conserver une vision humaniste. Ce qui semble toujours, et demeurera d'actualité - dit d'une voix précise, détachant les phrases jusqu'à créer une certaine monotonie, mais texte puissant (même si parfois de légers désaccords)... d'ailleurs certains se sont attardés dans la chapelle froide pour en parler avec l'acteur,
pendant que j'attendais
avec mon kobo sous le cèdre une petite quart d'heure avant
d'assister, sous le chapiteau, à La bataille d'Eskandar
(spectacle que serais peut-être aller voir, mais qui de toute faon
m'était recommandé par Arnaud Maïsetti) – un spectacle de Samuel
Gallet, mise en scène et dramaturgie du Collectif Eskandar
encore une fois, je copie
:
À la croisée du
théâtre et du concert, un dit poétique évoquant l’univers et
d’une ville imaginaire et onirique
Une femme rêve d’un
séisme qui lui permettrait d’échapper aux huissiers en les
faisant disparaître. L’urgence est telle et le rêve est si fort
que la catastrophe advient. Tout s’effondre. Dans la ville
d’Eskandar, la nature reprend ses droits. Un zoo est laissé à
l’abandon, des fauves s’échappent et attaquent celles et ceux
qui n’ont pas pu ou voulu partir. Cette femme s’enfuit de chez
elle et s’enfonce dans la zone pour abattre des lions. À la fois
effrayée et fascinée par la propagation du désastre, elle
investit une école abandonnée, à la porte de laquelle un obscur
criminel en cavale vient frapper.
et j'ajoute
seulement un petit grain de sel : merci à Arnaud Maïsetti – parce
que ma foi, difficile d'en parler.
Et sur des
jambes étonnamment fermes, retour dans la ville presque calmée.
PS Et puis, l'article d'Arnaud Maïsetti qui dit bien et tout http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article2150
PS Et puis, l'article d'Arnaud Maïsetti qui dit bien et tout http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article2150
5 commentaires:
Il n'y a pas qu'à Avignon que l'on fait du théâtre. Ne joue-t-on pas "Beaucoup de bruit pour pas grand chose" chez les médias ?
pas tout ) fait pour pas grand chose (l'intéressant c'est surtout au Sénat avec les témoignages des policiers, de Toubon etc…
et le petit bonhomme n'est qu'un signal de ce qui ne va pas
Comment savoir exactement..?Trop d'indices. .néfastes
Heureuse de vous avoir suivie pendant tous ces spectacles grâce à ce carnet et que les jambes suivent, malgré les vélos et les mobylettes sauvages (comme à Montpellier). La chance d'A.M. de vous croiser au hasard d'un spectacle !
Claudine la chance et surtout pour moi, et ce n'est pas tout à faut la première fois (ce qui ne marche pas toujours à l'unisson c'est notre avis, et alors je suis entre doute, parce que l'admire et entêtement)
Enregistrer un commentaire