une certaine tendance à
l'effondrement... et un programme qui me convient... forcer carcasse
au ménage un peu plus qu'en gros, un peu de repassage, du sommeil,
des vertiges, des vitamines et nourritures plus normales, arriver à
lire une quinzaine de contributions à l'atelier d'été de François
Bon http://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article211
retrouvé montre perdue depuis hier et partir, avec un veille robe
que j'aime (chemisier à mi mollet, tissu mou, aujourd'hui viscose,
autrefois cotonnade bas de gamme, petites fleurs sur un fond sombre,
me fait penser aux femmes kabyles que je trouvais si belles dans mon
enfance, aux paysannes méditerranéennes en général, bon ce qui
est dedans n'est pas à la hauteur mais je me sens ainsi)
un peu
avant 4 heures et demie (dommage que l'organisation du festival
forcément plus lourde et qui garde ses habitudes, ai traité avec
une seule société pour les navettes – je regrette le bus de la
tcra – la ligne municipale - qui passait me prendre porte de
l'Oulle… en fait ce sont bien ces bus, moins confortables, mais sur un trajet différent) vers la gare routière, la navette...
pour, cette fois, l'Opéra
Confluence..
et «Kreatur» de Sasha Waltz … ma foi je me borne à
recopier sur le site du festival (juste ajouter que j'ai aimé, senti plus ou
moins ce qu'ils voulaient faire passer, malgré la tentation d'en
rester au grand plaisir premier – les costumes sont de Iris van
Herpen – et les trois photos que j'ai retenues de Christophe
Raynaud de Lage comme il se doit)
Kreatur parle du corps
humain, qui, isolé ou joint à une communauté, se déforme sous la
pression. Alors que perdre ou prendre le pouvoir, penser l'altérité
ou se regarder soi-même, s'aimer et se détester sont les intuitions
de départ de cette pièce, la visite d'une ancienne prison de la
Stasi à Berlin a confirmé à Sasha Waltz et ses danseurs des points
d'appui mémoriels, sensitifs pour travailler le confinement
inhumain, la station debout, le continuel éveil. La chorégraphe
évoque un monde où les constrictions autant physiques que
physiologiques nous obligent au mouvement. Le corps devient le
symbole d'une lutte, pris en étau entre des sensations concrètes
d'emprisonnement et des sentiments de libération. Pour chercher ce
qu'il y a de sombre et de lumineux en chacun, elle a souhaité
travailler en collaboration avec de grands artistes, pour les
costumes, l'espace et ses reflets, les sons métalliques et concrets
Une présentation trouvée
à l'heure du déjeuner sur YouTube
«Je veux dire, dans le
futur aurons nous encore besoin d'êtres humains pour ces travaux, ou
tout sera-t-il automatique, avec les robots? … J'estime que l'art
performatif, la danse, respecte ces questions et que nous maintenions
une relation avec les générations plus jeunes et que c'est possible
parce que c'est une forme d'art réellement vivant...» (traduction
sous toutes réserves)
Il y a la
musique de Soundwalk Collective à partir de sons collectés dans de
vastes hangars industriels désaffectés et la lumière comme seule
scénographie (si ce n'est un fragment d'escalier qui ne mène nulle
part, où les danseurs, une fois, se regroupent jusqu'à tomber, qui joue rôle
bénéfique ou non). Il y a eu la visite d'une prison de la Stasi pour
saisir vraiment l'isolement, la perte de liberté, la surveillance
(on entend des bribes de phrases dont on ne sait ou dont je ne savais
s'ils étaient consignes, interdictions, appels). Il y a des gestes
d'humour ou de tendresse et des sévices ou quelque chose
d'approchant, la sécurité précaire, des cheminements solitaires
parmi les autres et des mouvements de foule, les peurs individuelles
ou collectives etc... je n'ai pas tout compris, mais je ne pense pas
que cela soit grave, et c'est très beau visuellement. (et
accessoirement la clim est terrifique... m'a fallu un quart de
lexomil, un moment de station sur le côté brumisateur en main, et
puis des voisins intéressants pour ne pas renoncer.)
Trébucher en
me levant, marcher un peu en canard au début... pas grave mais l'ai
gardé en tête pour me convaincre de ne pas m'arrêter au petit
Louvre pour voir et écouter le songe d'une nuit d'été.
7 commentaires:
Carcasse assure vous gérez le ciel maîtrise
des créatures de toutes sortes dans la création... celle-ci semble très intéressante !
Magnifiques photos, les vôtres et celles du spectacle
n'en faites pas trop non plus, quand même hein...
Dominique et aussi très esthétique (elle a rassemblé autour d'elles : costume, musique, lumière) de vrais artistes
Cladine merci (enfin surtout celle de Christophe Raynaud de Lage - des années qu'il photographie avec talent le festival
quant à en faire trop carcasse rappelle à l'ordre par des assoupissements, membres qui se font flous avant de sa raidir… alors je l'écoute, mais pas trop sinon resterais dans l'antre
Des tentations à chaque instant Beau spectacle me semble t il et vrai quand tu dis ne pas tout comprendre ...
e question tentations il y a pas mal de pépites dans le off dans la masse qu'il est devenu
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