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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, septembre 27, 2018

Cartes postales, divers et les ombres d'une ville

matin, sous ciel pur
dans l'air tendrement calme
les masses vertes
résistant dans la fraîcheur
qui lentement s'installe
un peu, trop peu de repassage languide, une tentative de projets, et reprise paresseuse des photos qui me restent du festival c'est pas du luxe,
avec, en sortant de la maison pour tous de Monclar, sur la petite terrasse au dessus du jardin aride, à vos cartes, 
les guirlandes de cartes postales réalisées pour l'association Dessine moi un logement dans des boutiques Solidarité et pensions de famille de la Fondation Abbé Pierre comme de joyeux espoirs.
Et puis le lendemain, en arrivant dans la cour de ce qui est devenu, si j'ai bien compris, une annexe pour les ateliers de l'Ecole d'art chassée dans un joli petit bâtiment près de l'hôpital par la Collection Lambert, une installation dont je ne connais pas l'auteur et ne sais si elle était en liaison avec le festival
Dans une salle un peu hangar des oeuvres qui je l'avoue ne m'ont guère retenue, dont je n'avais pas compris qu'elles étaient une petite galerie vente d'artistes très isolés et précaires... Me suis juste arrêtée devant quelques grands panneaux portant des poèmes
et, après un petit dialogue avec leur auteur, me suis contentée (mes fonds sont en attente de renflouement), comme salut à l'ensemble et pour mon plaisir du moment, de lui acheter trois petites cartes portant certains de ses poèmes
avant de pénétrer dans la salle qui était mon but, pour voir ombres d'une ville rêvée titre qui sonnait comme un écho à l'atelier d'été de François Bon http://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article210
réellement séduite et m'attardant, malgré, ne sais pourquoi, les regards dédaigneux et maussades d'un groupe de femmes menton levé que j'avais salué en entrant et que je dérangeais sans doute (si j'ai bien compris l'une d'entre elles avait joué un rôle indéfini dans les ateliers... tant pis, j'ai circulé en paix, doucement émerveillée, et me suis même fait un ami de quelques instants d'un petit garçon)
Un peu partout en France, tout au long de l’année, les futurs festivaliers se sont approprié les techniques du théâtre d’ombres pour pouvoir partager leur vision de la ville idéale. Il est désormais temps de découvrir leur ville rêvée, imaginaire ou bien réelle … expression collective des contributions de chacun(e)s.


9 commentaires:

casabotha a dit…

Imposture du ciel pur
Carcasse en frénèse
Antre en contenance

Brigetoun a dit…

ça va, il arrive encore à me contenir l'antre

Claudine a dit…

jeu d'ombres merveilleux

Dominque Hasselmann a dit…

Joli jeu d'ombres... même en dehors de tout festival ouvert.

Brigetoun a dit…

Claudine, le premier jeu émerveillé de tout humain je crois

Brigetoun a dit…

Dominique, oui un omet assez puissamment charmant pour oublier et négliger les bonnes femmes désagréables

arlette a dit…

Fantasmagorique ces ombres pour une autre vie rêvée Cela retombe dans ma lecture que je savoure sur les trompes l'oeil de maylis de kerangal ..."un monde à portée de main"

Brigetoun a dit…

si ce n'est que les ombres ne sont pas à portée de main, ou déformées (sourire)

jeandler a dit…

Pas chinoises mais bien charmantes sur un mur comptées.