commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, septembre 23, 2018

C'est pas du luxe 2 (mais un peu de lâcheté)

M'étais endormie après avoir décidé pour ce samedi d'un programme réduit qui me tentait... Me suis réveillée en petite vieille douloureuse. Après la douche ai regardé mon poignet et le bracelet, ai regardé le bateau en papier, l'ai fait négocier un peu de houle dans l'air,
ai mis une pastille vichy dans ma bouche et m'en suis allée sous un bleu ardent et dans un bébé mistral bien frais, hésitant entre des expositions à l’Entrepôt et un choeur au Tri postal,
me décidant finalement pour ce dernier, même si n'ai finalement pas grand goût pour les polyphonies un peu bricolées à partir de chansons, pour le plaisir des voix tout de même, parce que le Tri postal est un petit caillou gênant, que je me reproche depuis une visite et un intérêt un peu trop éphémère pour des projets de ne pas fréquenter, incapable que je suis et resterai, c'est un de mes défauts, de m'engager dans l'une des activités, des associations qu'il regroupe.
Plaisir de retrouver l'endroit, tristesse que les projets d'utilisation du bâtiment n'aient pu aboutir, plaisir et surprise de la qualité de ce que j'entendais (un gros quart d'heure avant le début du concert, il y avait une mise en voix, des réglages dont nous profitions)
et puis, quand ils se sont repliés dans leur local pour se mettre en tenue, se préparer, ai décidé de partir à la découverte d'un local annexe de l'Ecole d'art, tout à côté, ou presque,
pour voir une exposition qui me tentait ombres d'une vie rêvée
http://cestpasduluxe.fr/programme2018/ombres-dune-ville-revee/ et m'en suis félicitée (mais je garde les images pour un autre jour, même si elles sont décevantes alors que le sujet s'y prêtait, c'était vraiment pas mon jour... n'importe le plaisir mien était là)
et puis suis revenue au Tri pour prendre le concert des solisongs http://cestpasduluxe.fr/programme2018/solisongs/ (qui viennent d'une petite ville, la Rivoire, qui semble foisonner à ce point d'associations, activités qu'après un moment d'émerveillement je me demande si ce n'est pas un peu étouffant pour les paresseux dans mon genre) à peu près à la moitié, et oui les arrangements sont bons, les chanteurs sûrs de leur voix, joyeux... une grosse demie-heure agréable.
Retour dans l'antre, déjeuner rapide, et comme petite vieille douleur se réveillait sournoisement ai décidé que j'irai directement aux Hivernales voir à 17 heures Epopées qui à tort ou à raison était mon choix le plus ferme de la journée, et me suis allongée pour une petite sieste calmante...
Seulement quand me suis réveillée, bien assez tôt pour me donner coup de peigne, vérifier tenue et repartir, j'étais pleine d'une flemme aussi forte que honteuse... alors me suis lavé les cheveux, ai abandonné toute idée d'aller profiter de et soutenir les acteurs, artistes venus montrer le résultat de leurs efforts et j'ai passé le reste du jour en vieille égoïste entre somnolence, moments de conscience consacrés à des passages de Refonder de Fred Griot http://cahiercritiquedepoesie.fr/ccp-34-1/fred-griot-refonder-journal-1990-2014 et musique.
je sais que l’écriture d’exploration pour être reconnue comme telle, doit souvent être grave, sérieuse et si possible emmerdi- fiante
que dans certains domaines plus c’est obscur, abscons, imbitable, et plus cela a des chances d’être considéré comme valable et sérieux
pourtant l’écriture d’exploration peut aussi se soucier du plaisir simple du lecteur, ne pas s’adresser forcément à des initiés, des spécialistes, un petit milieu de gens du « métier »
elle peut être simplement touchante tout en étant profonde et novatrice elle peut être travaillée, malaxée, distordue, tenter des formes nouvelles et être accessible sans clé, sans code
l’idéal même ce serait ça : nouveau et simple
(chercher, et innover si possible, tout en gardant une accessi- bilité)

9 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

Journée éclectique et fort bien remplie tout de même ! Bon dimanche à vous chère Brigitte.

Brigetoun a dit…

merci
pour vous aussi Marie-Christine

Dominique Hasselmann a dit…

Quand tous les bâtiments de Tri postal de France seront devenus des centres d'art, on pourra dire que La Poste - déjà devenue majoritairement une banque - s'est définitivement envolée : les collages ou gribouillages à la Picasso sur les enveloppes aussi : mais chacun devant son écran fera preuve sans doute d'une autre imagination !...

Brigetoun a dit…

là on prévoyait un lieu pour des associations (ça ça existe dans la cour) des appartements à très bas loyers et un centre d'hébergement - entre autres - malheureusement le prix de l'immeuble est trop élevé et la mairie ou le grand Avignon ne donnent pas suite (pour autant que je sache)

arlette a dit…

La liberté de ne pas y aller la liberté de ne pas faire c'est si important ..comme "une écriture accessible "

Brigetoun a dit…

Arlette une liberté que j'ai et dont il m'arrive d'abuser

Claudine a dit…

Le passage sous les rails me fait penser à un Van Gogh

jeandler a dit…

On ne coure plus la poste et il n'y a plus de chevaux pour le postillon.

Brigetoun a dit…

Claudine il y en a tout autour de la ville (sauf du côté du Rhône)