Journée dans l'antre,
pendant que la lumière passait au dessus de la cour... lavage de
cheveux, et lentement, pour saluer le froid qui nous vient, compléter
la métamorphose de la penderie.
Et puis comme ai fini par
reprendre le bidule abandonné pour trop grande sottise, le
rapetasser, le regarder, lui faire une grimace amicale et l'envoyer
au grand chef cosaque, je recopie autre bidule paru chez lui
http://lescosaquesdesfrontieres.com
Il n'y aurait plus un
pouce de terre, il n'y aurait plus d'arbres et il n'y aurait plus de
ville.
Seule une souche arrachée
flotterait.
Bien sûr les vivants
auraient disparu.
Seuls quelques uns des
plus solides, portés par leur force et la chance, arriveraient là,
se cramponneraient, trouveraient place, sous l'oeil amical, ou
défiant, des anciens.
Sécheraient,
attendraient, un moment.
Le temps passerait. Ils
regarderaient, frissonnant un peu, puis davantage, l'infini liquide.
Ils baisseraient la tête, tristes jusqu'à la nausée, leur courage
enfui, dans la peine et leur si grande fatigue.
Le temps passerait.
Reprendraient force. Se révolteraient contre eux-mêmes, leur
passivité. Se regarderaient, les yeux pleins de honte et de défi.
Ils diraient : «il faut
qu'il y ait, quelque part plus loin, au delà de l'horizon, un
endroit sauvegardé.»
Ils diraient : «Mais où
le trouver ?»
Et un jeune plongerait,
crierait «attendez, je reviens, bientôt c'est certain, pour vous le
dire, et serons sauvés».
Attendraient. Ne
reviendrait pas. Un puis un autre partiraient pour cette quête. Ne
reviendraient pas.
Attendraient. Tireraient à
la courte-paille, puisque plus personne n'oserait, un puis un autre
émissaire.
Jusqu'à ce qu'il n'en
reste plus qu'un.
Pleurerait beaucoup, sans
pudeur puisque sans compagnon.
Et puis sourirait à
l'eau... et il plongerait.
N'y a pas de morale, à
cette histoire idiote. Juste une photo et un après-midi quiet (et
qu'importent les ailes puisque j'ai décidé qu'on dirait qu'il n'y a
plus rien… ce serait l'âge d'or des poissons)
9 commentaires:
Antre deux zoos
On serait des baleines et on deviendrait pacifiques
sourire et merci à voix deux
J'ai pensé à Joë Bousquet et son "poisson d'or"...
Comme dans un mauvais rêve. ..et d'un coup de talon revenir à la surface
alors là Dominique c'est Vraiment trop gentil
Arlette, espérons
Penser ua Poisson d'Or ou , pour moi, au Ballon Rouge de Lamorisse.
Pierre, décidément vous êtes gentils les amis
Enregistrer un commentaire