Dans
l'humidité
de rares
sourires bleus
ou feuilles
rouges
petite virée
matinale pour produit vaisselle, coulis de tomates bio et petits
cigares longs, toutes choses essentielles
et en début de
soirée, après un petit tour sur
http://christinejeanney.net/spip.php?rubrique29
(retrouver quelques passages - pas tous mais un peu au hasard avec
certaines préférences... juste pour se mettre en attente - des
Vagues de Virginia Woolf dans leur traduction – en cours – par
Christine Jeanney), partir, saluée par une pluie fine, vers le
théâtre des Halles, dans l'attente de voir comment un spectacle a
pu être tiré de ces monologues/soliloques
photo
trouvée sur le site du théâtre
un spectacle du
Conservatoire d'Avignon, avec le soutien de la Salle Roquille et du
Théâtre des Halles, dans une adaptation (et direction) du roman de
Virginia Woolf par Sylvie Boutley
parti pris :
considérer que l'on suit les six personnages de la sortie de
l'enfance jusqu'à la vieillesse, en cinq étapes : avant l'âge
ingrat, dans l'âge ingrat en gros, l'adolescence, la jeunesse, la
vieillesse et faire jouer chacune de ces étapes par six
acteurs-élèves d'âge correspondant (curieusement la meilleure
Suzanne est peut-être la première, alors que Bernard qui, avec
elle, sans doute à cause de l'importance qu'ils ont et du texte,
pour cette seule fois est beau mais plus maladroit – l'âge aidant
– dans son jeu)
chaque époque
est introduite par une jeune femme (Virginia), dont l'âge est plus ou
moins en rapport avec celui de acteurs, assise devant une
table-bureau à gauche, lisant un passage des «interludes» comme
dit Christine Jeanney et les monologues (ou parties de monologues) de
chacun dessinent, comme dans le livre, une ébauche de dialogue).
Pour la charnière, considérant que Perceval que l'on ne voit ni
n'entend est le «fil musical» qui relie les personnages il a été
choisi de faire intervenir un des enfants puis trois musiciens de
plus en plus âgés jouant du violon pour le premier, du violoncelle
pour les deux suivants, de la contrebasse entre la jeunesse et la
vieillesse, pendant que les acteurs dansottent (et ça la dansotterie
est nettement ce qui est le moins réussi)
Plaisir de
retrouver des phrases connues, même si bien sûr ce n'était pas
tout à fait les mots qu'une recherche aboutie aurait choisi...
plaisir de l'ambiance et de la qualité très honorable du jeu des
élèves
et retour dans
des rues gardant traces de l'humidité.
11 commentaires:
Sourire bleu paravent de dents nuagées
grand merci pour votre fidélité
lumineuse promenade que les images et les mots parlent
Adore ces phrases et transposées. ..cela devait être intéressant
pas si lumineuse le jour et artificiellement lumineuse la nuit (les éclairages économes sont plus beaux)
Arlette et à la rigueur un peu de maladresse les fait mieux entendre (et puis leur redonne leur jeunesse)
Les Vagues finiront par arriver... :-)
Dominique, les physiques qu'elles s'arrêtent avant l'antre, les traduites : admiration pour le soin pris par l'amie
regard bienveillant d'une belle lectrice
"Piétons, passez en face", mieux vaut cette injonction municipale plutôt que :"Piétons, passez en force". Ramener au statut de piéton, notre égo en prend un coup mais nous inscrit civilement dans le domaine universel du vivant.
oh moi mon ego n'en prend pas un coup, je suis profondément uniquement, avec conviction PIETON mêle si maintenant c'est moins aisé (et suis dans la rage contre les municipalités adeptes des "circulations douces" mélangeant piétons, vélos, planches et autres... alors que les voitures me dérangent moins
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