pour ça - aimer, noter la
sècheresse humble de ce début de parure de fête, qui peut se
négliger - du moins de jour - si on le désire, et poser une petite
touche discrète sur un cheminement gelé la nuit
en fait, continuer malgré
ma méfiance envers les mots depuis que nous sommes gouvernés par
des gens qui les aiment tant qu'ils pensent que les aligner, les
prononcer suffit à créer un monde fraternel et idéal, effaçant
leurs actes contraires (enfin leurs mots réfléchis, les
débordements-apparemment-non-réfléchis ayant comme rôle de nous
faire parler et oublier la non-réalisation ou le travestissement des
discours),
continuer bien que n'ai
rien à dire ou rien que veuille dire... et qu'en outre je n'ai pas
la dextérité des gusses ci-dessus
non simplement parce qu'au
bout de quelques jours, lorsque je sortais libre, sans chercher
comment avoir à portée de main un appareil, la photo – même si
le résultat n'est pas celui que voulais – me manquait presque
cruellement
alors juste images, comme
peuvent, de la ville qui déballe des sapins fort peu locaux à tous
coins de rue (pas seulement d'ailleurs... au long des rues)
et où je slalomais entre
panneaux, terrasses et travaux sur le chemin des halles
et puis des images de
nourriture (mais elles ne m'ont pas suffi, ai rempli mon couffin)
Et mon merci perplexe à
ceux qui passeront peut-être par ici.
13 commentaires:
Je ne sais pas si d'autres passeront au détour de FB jusqu'à ton blog, mais je voulais juste te dire que j'aime tout autant ton écriture que ton regard photographique. Je ne sais pas trop quoi dire le plus souvent et je passe, sans laisser de message. Mea culpa
Oui pourquoi continuer pourquoi arrêter.
Continuer car que faire sinon ?
C'est beau de continuer.
C'est absurde de continuer.
Encore plus d'arrêter.
On aime bien les livres d'images (s. claudine)
un très grand merci à vous trois
Tu es la vie qui va ..qui redonne un vrai sens au quotidien ..Merci et souvent devant la page blanche du cahier du jour ...je ne sais que dire ou penser c'est après que ce petit truc sans importance devient signe
je t'embrasse
nous sommes tous des vies qui allons comme pouvons
Aller, appareil photo en main, comme une boussole ne détectant pas les radars (pour l'instant, la vitesse des piétons n'est pas encore limitée !), les yeux toujours étonnés par le quotidien lui-même... :-)
et pour cela finir de me réveiller ce matin (justement le jour où j'ai un rendez-vous vaccin un peu trop tôt)
Même le silence est message.
Un regard qui fait du bien!
aujourd'hui il était en noir, en gris et mouillé (sourire tout de même)
Venue comme souvent même si je ne le dis pas. C’est à vous que je dis merci
en écho : merci
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