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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, décembre 24, 2018

Merci aux jambes

qui qu'étaient méchamment douloureuses hier soir, qui était tremblantes ce matin, qui m'ont vaillamment obéi.
M'en suis allée dans un air bénévolent, sous un bleu qui les tirait à la suite de mes yeux ravis en lui....
Suis passée chez Casa, ai trouvé un homme, très grand, aimable, que sa femme m'a prêté pour qu'il descende une pile de vingt-cinq (je crois) assiettes, tout en me disant que je ne pourrais jamais les porter... du coup je ne lui ai pas demandé d'en descendre davantage, y ai ajouté quarante couverts, ai réparti entre couffin et sac
et m'en suis allée vers le local (fait un détour, pensant raccourcir le chemin, suis encore piètre avignonnaise, je crois que ce n'était pas judicieux..), 
ai attendu en plaisantant que l'un des hommes qui balayaient la cour de ses feuilles trouve la jeune-femme détentrice de la clé de la grille, ai vidé ma charge et pris rendez-vous pour assurer comme peux, ce 24 décembre, jour d'arrivée des familles si j'ai bien compris, la garde de 14 à 19 heures ou un peu plus tôt, on verra...
et puis m'en suis allée vers les halles qui vivaient déjà (va être pire demain) en effervescence souriante, 
et où – je vais devenir comme ma grand-mère et surtout sa mère qui un jour très ancien avait, ombrelle dignement tenue, paroles courtoises, déterminées, et sourire entêté aux lèvres, franchi un barrage de gendarmes qui tentaient de la faire attendre en gare Perrache, sous le futile prétexte de la présence du président de la République... quoique ce serait une métamorphose tout de même un peu radicale – où donc j'ai été servie presque avant tout le monde, peut-être parce que mes demandes étaient modestes...
et m'en suis revenue avec deux ou trois arrêts-repos pendant lesquels mon personnage pour la seconde proposition de l'atelier d'hiver de François Bon, venait faire un petit tour.
Sieste lourde, lavage cheveux, ménage presque à fond - manquent argenterie et vitres... idées qui tournent, le monde tel qu'il est, les gens aimés, des sourires, des rages, Mozart et la descente des cartons à chaussures-santons.... mais incapable d'ouvrir une page pour y mettre des mots, sauf pour paumée où suis – pardon demandé – volubile, la faute à Mozart, ni de lire les propositions qui s'accumulent, d'ailleurs je ne veux pas risquer d'être découragée en lisant les premières contributions à ce numéro 2.. me suis bornée à quelques nouveaux venus, et à une cinquantaine de pages de notre livre sur la nuit.

7 commentaires:

casabotha a dit…

vous avez du charme : une femme accepte rarement de prêter son mari

Brigetoun a dit…

les petites vieilles ne sont pas dangereuses et ont l'avantage de permettre d'admirer la haute taille du mari

Claudine a dit…

Merci Mozart pour ce récit <3

Bonheur du Jour a dit…

Pas fait l'argenterie non plus...
Bonnes fêtes !

Marie-christine Grimard a dit…

Bravo pour votre courage et votre générosité pour partager un peu de chaleur humaine avec ceux qui en manquent au cours de ces fêtes. Je vous souhaite de belles heures et de beaux partages. Bon noël à vous chère Brigitte !

Brigetoun a dit…

Claudine, sourire

Marie-Chrisrtine je ne fais qu'accompagner (et là je découvre qu"il y aura une veillée et qu'on demande des légumes, les treize desserts… ai prévenu que plus le temps et plus trop d'argent - prendrai oignons et nougat en chemin et compte sur les autres plus impliqués et plus au courant

mémoire du silence a dit…

Beau Noël, oui solidarité et générosité, c'est important et essentiel.
Beau Noël à vous Brigitte et merci pour ce ciel bleu et ces promenades toujours odorantes