Avignon offre à sa terre
quelques jours pour boire, et nous baignions ce samedi matin dans une
petite pluie tenace, sous un ciel d'où la lumière est absente
seuls les arbres
persistants, le lierre
et les vitrines posaient
des touches de couleur dans les rues (avec les parapluies)
mais j'ai trouvé ma tenue
de printemps en passant devant mes amies de Cotelac...
le ciel s'est calmé,
s'est soulevé un peu en couverture grise dans l'après-midi, pour recommencer, en début de nuit, à se répandre quand j'ai endossé pantalon élégant et petit veston habillé, pour s'arrêter brusquement et faire place à un sacré petit vent froid quand j'ai commencé à attendre la navette me conduisant vers l'opéra et la découverte d'un compositeur dont, je l'avoue, j'ignorais l'existence et d'un opéra rarement joué, avec il mundo alla reversa de Baldassare Galuppi, sur un livret de Goldoni
sur
une idée de base qui pouvait rappeler Mariveau mais, ce cher Goldoni
oblige, avec un traitement qui flirte moins avec une philosophie, et
qui fait le choix du grotesque, offrant au compositeur des occasions
d'«effets»
Sur
une île des antipodes, dans un temps indéterminé, vit une
communauté dans laquelle les femmes dominent et régissent tout : le
pouvoir, la guerre, les règles de la séduction, l’amour… Les
hommes soupirent, cousent, cuisinent, soignent leur apparence…
C’est le monde à l’envers.
Mais
comme il est une heure moins le quart, que j'ai faim et sommeil, en
parlerai demain
17 commentaires:
J'ai faim aussi, mais je vais me forcer d'aller dormir !
o.O
l'envers du bleu s'obtient quand on fait passer le ciel dans un entonnoir
Malgré les travaux, l'Opéra poursuit sa saison...Une heureuse découverte.
je sais bien qu'ion dit qui dort dine, Michel, mais moi j'ai diné avant
casabotha, je voudrais bien essayer mais j'ai peur d'être maladroite, alors je garde le bleu (enfin le garderai quand il reviendra)
ça fait déjà un an mais dans une petite salle provisoire près de la gare TGV (suis tributaire d'une navette qui hier m'a fait attendre longuement dans le froid à l'aller et au retour
Ce monde à l'envers apparaît plus droit que ce monde à l'endroit.
Ok sur PC je peux laisser un commentaire Bizarre
Godart les femmes veulent gouverner mais sont trop amoureuses et sont jalouses entre elles, les hommes s'aplatissent avec remords de se laisser avoir par leur amour ou leur timidité et puis au nom de l'honneur reprennent le dessus, avec tous les poncifs mais joyeusement
Arlette je t'admire d'avoir fait l'effort de changer ! mais ne compte pas sur moi pour t'expliquer ce mystère
Le panta-court me plaît beaucoup #jaune #printemps #gaitissus
Coucou ... je disais donc.... sur ton spectacle "Telles des amazones"
Ce Galuppi est un galopiot que je ne connaissais pas, même de nom...
J'attendrai donc demain et la pluie aura disparu ! ;-)
Claudine je le veux ! quoique...
Arlette plus près d'Aristophane que des amazones ou des utopies de Mariveau
un des nombreux compositeurs italiens d'opéra comique ou bouffe de l'époque… avec quelques petites audaces pour souligner la farce, surtout dans la dernière partie (mais plus sage que les grenouilles de Rameau)
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