M'en suis allée, dans
l'éblouissement de la lumière – la fixant pour prendre photo à
travers ce qui restait d'un arbre j'en ai pleuré, la photo elle
était bouffée par des points rouges – le long de la rue Joseph
Vernet,
de la rue Saint-Charles
vers la grande poste, quasi vide, bienheureusement, pour envoyer un
livre promis, un doublon, un de ces livres aimés dont on reparle et
dont je ne me souviens pas que c'est chez moi que les ai lus...
et puis, saluant au
passage le Cloître Saint Louis où je viens de découvrir que se
tient une exposition que j'aimerais voir, mais qui n'est ouverte que
l'après-midi, saluant le balcon luxuriant, un peu moins d'ailleurs
cette année,
ai rejoint la collection
Lambert, parce que j'avais appris lors d'un dîner toulonnais que s'y
tenait une exposition Basquiat.
En fait les expositions de
l'été sont, je pense, en prépration et seul l'hôtel de Caumont
est visitable, avec des oeuvres de la collection,
et,
au premier étage après une petite salle où sont exposés, caisse,
photo, texte, les oeuvres constituant one and three box de Joseph
Kossuth, l'installation est inchangée depuis ma précédente visite,
et j'ai flâné avec plus ou moins de plaisir, délicieusement seule
dans la lumière calme des grandes ou petites salles, ne gardant
trace que de quelques unes que j'avais négligées, ou oubliées, des
«accompagnatrices»
comme
les cartes postales d'On Kawara (une pensée pour l'Air Nu)
la
petite salle consacrée à Adam Pendleton
et
sur le palier, face à un des ateliers pour enfants en pleine
effervescence, les photographies de David Shrigley
au
bas de l'escalier après l'autre atelier, vide celui-ci, retrouver la
salle ouverte grandement sur la cour, et, face au mur vitré, le mur
peint de Sol LeWitt, introduisant à plusieurs salles reprenant
certaines des oeuvres exposées dans la rétrospective de l'été
dernier, celles qui font partie de la collection
et
ces trois dernières que je ne me souvenais pas d'avoir vues.
Après
la salle qui avance en rotonde vers le boulevard, dans l'axe du hall,
occupée par de grands panneaux de François Ristori, commence la
petite exposition des oeuvres de Basquiat (les garde pour demain).
13 commentaires:
vous êtes
ciéleuse
ciélique
Beau parcours... :-)
aime beaucoup beaucoup ces 3 œuvres, mais je n'ai pas compris de qui elles sont.
casabotha, ben sais pas je ne trouve pas ces mots très beaux, un peu pharmaceutique ou politiques...
Dominique, pas extraordinaire et la suite( (Basquiat et deux autres) pas très riche - mais c'était agréable et l'air eb sortant, un peu avant une heure, était presque printanier (du coup j'éternue ce matin)
Claqudine, juste avant Ristori ? elles sont, comme le grand chevron, de Sol LeWitt
Merci pour cette visite haute en couleurs et pour le bleu avignonnais !
et merci à vous pour votre passage et ces mots gentils… je crois que le bleu se maintient, mais c'est encore l'heure indécise
C'est gentil cet envoi de livre
Plaisir de revoir les collections ..ne savais pas pour Basquiat j'ai abandonné les sortie en groupe des Amis du Musée les troupeaux me pèsent vais essayer d'y revenir selon les propositions
Oups c'est moi Anonyme Arlette mon compte me joue encore des tours
L'heure est au bleu pas au blues, les jambes révigorées.
Arlette en fait ce n'est qu'un accrochage des quelques Basquiat de la collection pour faire écho à la grande exposition parisienne
les futures expositions de l'été sont prévues pour mars je crois
Pierre, rien n'est jamais acquis, je me méfie
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