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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, mars 29, 2019

Antre et musique

Une fringale mal-enfouie qui m'a fait avaler, dans l'inconscience du premier réveil, à quatre heures du matin, une demi cuillère à moka de miel.. avant de me rendormir douillettement en pensant : zut c'est fichu pour la prise de sang, tant pis, finalement c'est moins urgent.
Ai tranquillement vaqué, ai butiné un peu sur internet, ai lu, ai surtout décidé d'essayer de croire, avec un acharnement hargneux, que j'étais capable d'écrire... sans arriver à juger satisfaisant ce qui en sortait, malgré l'accompagnement de la musique : une petite partie (Erismena par Leonardo Garcia Alarcon et la Cappella Mediteranea, et quelques airs interprétés bien entendu par l'Arpeggiata ou Jarrousky) de ce que je trouvais en cherchant sur YouTube de l'oeuvre de Francesco Cavalli, presque ignoré de moi puisque je n'associais pas son nom à ce que j'avais déjà entendu et aimé (finalement pas mal de choses, il est « dans l'air du temps », bonne chose pour une fois)
avant d'aller, dans la nuit, à l'opéra Confluence, entendre Jaroussky et l'ensemble Artatese dans un récital intitulé ombra mai avec un plaisir au moins aussi grand, plus intérieur peut-être, que le promettait la présentation sur le programme
Puisant dans les plus grands chefs-d’œuvre de Cavalli, alternant grandes pages déclamatoires et lignes mélodiques sensuelles, Philippe Jaroussky ressuscite un monde passionnant. Nul ne sait mieux que lui rendre justice aux mille et uns raffinements d’un compositeur incomparable. Autour de lui, les virtuoses de son ensemble Artaserse sont au diapason de leur chef et soliste, scintillant de couleurs infinies et palpitant de rythmes irrésistibles.
Et pour confirmer que ne saurais écrire (ou ma profonde paresse) en resterai là... ajoutant uniquement cette vidéo de l'air de Xerse qui donnait son titre au concert, dans l'interprétation qu'ils en ont donné il y a quelques jours. (au début d'une petite tournée à l'occasion du disque qu'il vient de consacrer à ce compositeur)

malgré le bonheur d'être dans ce monde barroque, malgré le plaisir d'une vieille robe aimée qui ma foi est encore sortable et dans laquelle me sens bien, au delà du réflexe qui me fait courber un peu la nuque avant de relever la tête résolument quand les musiciens attaquent un morceau, carcasse était vaguement pénible... est-ce pour cela que mes photos étaient superbement loupées, sauf, à l'extrême rigueur celle-ci (l'appel de l'antre ? je n'aime guère les trajets en bus)

5 commentaires:

casabotha a dit…

carcasse demande trop d'attention cerveau en fait davantage sans rechigner

Claudine a dit…

oooooh la merveille des merveille <3 <3 <3

Claudine a dit…

et puis ce jaune !

Dominique Hasselmann a dit…

L'opéra le soir, (ou presque tous les soirs), pas de quoi se plaindre ; et Jaroussky, pas n'importe qui ! :-)

Brigetoun a dit…

casabotha, oui nous faisons rarement la paix… mais depuis le temps…

Claudine, il se hausse un rien trop vite

Dominique, pas tous les soirs tout de même (mais là, à part ce soir, j'entre dans une courte série… me dis que peut-être, en regardant le programme festival qui vient de sortir, je pourrais essayer de rester en me limitant à l'excès… mais je doute un peu