commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, avril 29, 2019

Un aller et un retour

saut de puce en train
avec sacs malcomodes
juste vers Arles
quitter notre Provence
monter vers Lozère et froid
les beautés voilées
rendez-vous des averses
et retrouvailles
un anniversaire, une réunion, la beauté radieuse des oeuvres d'« handicapés » (en Service d'accompagnement au temps libéré), la ville de palettes (Pôle bois de la Colagne), Bénassac et une maison confortable, des prés très verts et des croupes derrière la pluie, un pré en pente plein de pâquerettes et un bois pour s'appuyer desssus, cuisine, bisbilles comme nous les créons et amour fraternel, les rides qui s'incrustent et les belles vitalités, trois jours partagés
soleil pour l'adieu
des nuages baladeurs
et la Provence

17 commentaires:

tanette2 a dit…

J'aime les oeuvres d'"handicapés", les rides qui s'incrustent, et les belles images témoins de ces trois jours partagés. Je te souhaite une agréable semaine.

Brigetoun a dit…

merci, je t'en souhaite autant

Marie-Christine Grimard a dit…

Très belles photos !
Ravie de vous revoir 🌹

Brigetoun a dit…

contente de retrouver votre indulgence, Marie-Christine (sourire)

Godart a dit…

Ce toit et cette cheminée en lauze sont de toute beauté. Les charpentes ont bien du mérite de supporter de tels poids, mais elles ont été construites en fonction. Elles s'écroulent peu à peu quand les maisons ne sont plus habitées. Quand malheureusement la présence humaine a disparue, l'âme de la demeure céde sa place à l'érosion inexorable du temps.

Anonyme a dit…

vous avez fait un beau voyage...

Brigetoun a dit…

et ce poids leur donne un manque de raideur géométrique que j'aime (comme leur petite crête pour que les lauzes se croisent au sommet)

Dominique Hasselmann a dit…

Belle escapade... on respire... :-)

Brigetoun a dit…

un peu trop arrosée d'un avis unanime, mais animé et où prédominait par delà nos d!fférences er notre tentation du débat impossible l'amour familial (étendu aux "pièces rapportées" et même aux estrangers - je me suis surprise à serrer la main avec chaleur de Jacques Blanc (bon lui ça devait être une attitude politique que je n'aime vraiment pas à cause de la justesse d"une prise de parole)

Claudine a dit…

la belle tribu

Brigetoun a dit…

belle de ses usures : là à part petite soeur et, de justesse, une belle-soeur, tout le monde avait 70 ans ou plus

Unknown a dit…

70 ans, c'est grave...70 ans d'usures, oui, usures du corps, usures des coups à l'âme, au coeur aussi, mais gravité de l'expérience (laquelle finalement? ne reste-t-on pas toujours néophyte devant tant de choses nouvelles,surprenantes,déroutantes, etc etc...), gravité des moments d'amitié et d'amour partagés, gravité du temps qui reste...
Merci pour les photos d'Avignon et hors Avignon, qui remplissent de soleil et d'odeurs provençales la Belge que je suis!J'aime vos chroniques et votre sincérité.

Brigetoun a dit…

70 ans pour moi c'est la jeunesse - dépassée depuis pas mal de temps
Quant à la sincérité, ne pas trop s'y fier

mémoire du silence a dit…

J'aime vos photos, et l'art singulier, pour ne point dire dépareillé de ces êtres que l'on dit handicapés, et que jusqu'à il y a un an j'ai accompagnés au quotidien dans cet art si singulier.

Brigetoun a dit…

oui… mais en fait ce n'est accessible qu'à une partie (grande mais loin d'être totale) de ceux qui sont regroupés sous le nom d'handicapés mentaux (et nous allons voir la catégorie la plus étrangère à la communication, mais les aimons tous)

FBon a dit…

quelle que soit la liberté du rythme, plaisir de retrouver cette chronique, sa respiration si particulière, ouverte, généreuse...

Brigetoun a dit…

ai maladroitement supprimé (qu'elle me le pardonne) le très gentil commentaire de Marie Moscarini
et je recopie la trace laissée dans ma boite mail

"Merci Brigitte pour vos photos et toujours cette douce mélancolie "