J'avais projet corvées
paperassières pour l'après-mdi dans l'antre... ai pris mon sac,
endossé manteau de toile et mis appareil photo dans une poche avec
un mouchoir et trois pièces et m'en suis allée sans grande idée de
trajet
l'ardeur de fleurs
rencontrées, la façon dont le reste de vent les malmenait m'ont dit
jardin à l'abri
et j'ai continué la
courbe de la rue jusqu'au square Agricol Perdiguier – des roses
écloses ou fanées, deux ou trois couples en profitant pour des
photos, un lecteur absorbé, deux petits vieux et comme toujours ou
presque l'immobilité recueillie de l'air
quelques pas (enfin oui un
certain nombre tout de même) et la solitude ombreuse du jardin
Pétramale
une porte dans le mur, le
jardin de Sainte Claire, avec une autre petite vieille à canne pour
échanger quatre mots devant les petites plantes vaillantes du jardin
pédagogique qui a pris place devant l'issue du théâtre des halles
…
Désolée pour les
passants fidèles, des photos comme peuvent, puisque suis de plus en
plus en mal de mots et d'idées, des photos parce qu'en prendre
(davantage que ce que je retiens) me donne un semblant de but pour
mes déambulations qui, sans être plus longues finalement, ou guère
plus, qu'elles ne l'étaient, risquent d'être entachées d'ennui, de
refus, en devenant obligations.
En fait pas tout à fait
une heure de marche, ce matin, parce que je n'ai pas pu éviter un
des espaces, de plus en plus nombreux, voué aux "circulations
douces" et que le souffle d'un passage, comme trop souvent, a
tétanisé désagréablement mes mollets... revenue par petites rues
pour autos et piétons aimables et prudents
en passant un nez dans le
très chic désert de bois, soleil, pierre, ciment qu'est devenu le
verger d'Urbain V et me réjouir de la vie, de la grâce, de la
musique de voix et rires que les enfants arrivent à y mettre depuis
le coin qui leur est réservé avec son petit carré de sable et un
énorme tuyau de métal.
12 commentaires:
je crois bien vous imaginer lancée à toute énergie dépassant les petits vieux sans un regard avec cette gourmandise trop grosse pour ce qu'a l'extérieur à offrir
oh que non, nous nous sommes arrêtées, nous nous sommes saluées avec un sourire, trois mots, mélange de sympathie et de légère compassion (juste entachée d"un peu de jubilation parce que l'était plus décrépite que moi)
Merci pour les roses et toutes les autres photos.
Vive la marche !
réponse : une grimace et un ouai… enfin oui
Une promenade fleurie, c'est déjà ça... en régal pour les yeux et l'appareil sorti de la poche.
Savoir jardiner des yeux n'est pas donné à tout le monde... :-)
ces trottinettes et les mobylettes, quelle plaie sur les trottoirs aussi à Mom'pèllier ! Par contre les jardins aux fleurs enivrantes quel bonheur.
Double déambulation où l'esprit trottine avec le corps.
Pierre, sauf que ce matin l'absence de connexion m'en avait fermé l"accès
Dominique là s'arrête ma science, ne sais ni donner leur nom à la plupart des végétaux ni surtout éviter de les faire périr
Claudine et vive les jardins à la terre un peu inégale, on se tort les pieds mais les deux roues n'osent pas (j'adorais les calendes pour ça)
Godart, l'esprit va malheureusement plus vite que les jambes (que les mots aussi d'ailleurs)
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