et m'en suis allée dans
la belle chaleur du milieu d'après-midi (enfin ce n'est pas encore
juillet comme la petite affluence dans les rues n'est pas encore
celle du festival... ce que disais silencieusement à mes jambes
paniquées)
croisant un petit groupe de gilets jaunes qui criaient fort pacifiquement, toute heureuse de
constater que la vie prenait enfin possession du verger d'Urbain V en
s'allongeant dans l'herbe, en regardant les enfants jouer avec les
jets d'eau en poussant des cris de joie
pour aller à la
Manutention voir Gaza la vie, 2, la nouvelle exposition de peintres
de Gaza organisées par Présences Palestiniennes
retrouvant les corps de
Raed Issa (il faut vraiment que je pense enfin à faire encadrer
celui que me suis offert l'année dernière),
les enfants d'Abdel Raouf
al Ajouri, les paysages d'Abdel Nasser Amer, les oeuvres de Mohammed
al Hawajri etc...
et puis m'en suis revenue,
tournant un peu, découvrant deux nouvelles petites rues
me demandant tout de même
si vraiment vais être à la hauteur des rues de juillet mais le
désirant tant... on verra (une semaine pour me décider)
et trouvant un cadeau
(suis gâtée et confuse), la vie silencieuse de Samuel Beckett de
Nathalie Léger, (ça tombe bien, j'en avais envie, et outre le
texte il y a comme toujours chez Allia le plaisir de l'élégance de
l'objet-livre) pour accompagner les deux livres que ramenais,
d'Elias Sanbar, de Mahmoud Darwich traduit par Elias Sanbar :
La vérité a deux
visages et la neige est noire sur notre ville
Nous ne pouvons
désespérer plus que nous ne l'avons fait, et la fin marche vers
Les remparts. Sûre de
ses pas
Sur ces dalles
mouillées de larmes. Sûre de ses pas
Qui mettra en berne nos
étendards ? Nous ou Eux ? Et qui
Nous donnera lecture du
Pacte de paix, ô roi de l'agonie ?...
13 commentaires:
carcasse va se fignoler pour le début juillet !
euh (sourire)
J’aime votre étonnement à découvrir de nouvelles rues et votre plaisir anticipé pour l’ambiance du juillet avignonnais.
oui je fais plein de petites découvertes en ce moment (cherchant intra muros des petites rues autant que possible à pavés et hors grands axes, mon arme contre les vélos, quitte à me tordre les pieds) - quant au plaisir… nous dirons qu'il est très fortement mêlé de crainte, quoique : la foule a aussi des avantages
Belle expo palestinienne : on se demande même si les pierres grillagées ne sont pas une de ses installations... :-)
elles pourraient, oui
Premières chaleurs, premiers shorts, premières jambes déjà un peu bronzées. La chaussure souple (tennis.....) a définitivement supplanté la chaussure rigide, mais les sandales résistent et savent se faire belles (et chères).
pas tant Godart pas tant (sandales chères, mais grâce au labeur de populations lointaines, comme les tennis d'ailleurs qui en fait sont souvent plus chères)
belle exposition, j'aime particulièrement le pianiste
mais l'était trop cher, et d'ailleurs j'avais décidé que non...
De belles découvertes déposées dans cet Avignon toujours si agréable à visiter ainsi .
(Je voudrais partager les pensées, où leur absence momentanée , de ce chien)
je penche pour l'absence momentanée
Chance à toi tu as une boîte aux lettres bien intéressante
chaleur éprouvante
Enregistrer un commentaire