commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juin 02, 2019

On entre dans l'été

et m'en suis allée dans la belle chaleur du milieu d'après-midi (enfin ce n'est pas encore juillet comme la petite affluence dans les rues n'est pas encore celle du festival... ce que disais silencieusement à mes jambes paniquées)
croisant un petit groupe de gilets jaunes qui criaient fort pacifiquement, toute heureuse de constater que la vie prenait enfin possession du verger d'Urbain V en s'allongeant dans l'herbe, en regardant les enfants jouer avec les jets d'eau en poussant des cris de joie
pour aller à la Manutention voir Gaza la vie, 2, la nouvelle exposition de peintres de Gaza organisées par Présences Palestiniennes
retrouvant les corps de Raed Issa (il faut vraiment que je pense enfin à faire encadrer celui que me suis offert l'année dernière),
les enfants d'Abdel Raouf al Ajouri, les paysages d'Abdel Nasser Amer, les oeuvres de Mohammed al Hawajri etc...
et puis m'en suis revenue, tournant un peu, découvrant deux nouvelles petites rues
me demandant tout de même si vraiment vais être à la hauteur des rues de juillet mais le désirant tant... on verra (une semaine pour me décider)
et trouvant un cadeau (suis gâtée et confuse), la vie silencieuse de Samuel Beckett de Nathalie Léger, (ça tombe bien, j'en avais envie, et outre le texte il y a comme toujours chez Allia le plaisir de l'élégance de l'objet-livre) pour accompagner les deux livres que ramenais, d'Elias Sanbar, de Mahmoud Darwich traduit par Elias Sanbar :
La vérité a deux visages et la neige est noire sur notre ville
Nous ne pouvons désespérer plus que nous ne l'avons fait, et la fin marche vers
Les remparts. Sûre de ses pas
Sur ces dalles mouillées de larmes. Sûre de ses pas
Qui mettra en berne nos étendards ? Nous ou Eux ? Et qui
Nous donnera lecture du Pacte de paix, ô roi de l'agonie ?...

13 commentaires:

casabotha a dit…

carcasse va se fignoler pour le début juillet !

Brigetoun a dit…

euh (sourire)

Marie-christine Grimard a dit…

J’aime votre étonnement à découvrir de nouvelles rues et votre plaisir anticipé pour l’ambiance du juillet avignonnais.

Brigetoun a dit…

oui je fais plein de petites découvertes en ce moment (cherchant intra muros des petites rues autant que possible à pavés et hors grands axes, mon arme contre les vélos, quitte à me tordre les pieds) - quant au plaisir… nous dirons qu'il est très fortement mêlé de crainte, quoique : la foule a aussi des avantages

Dominique Hasselmann a dit…

Belle expo palestinienne : on se demande même si les pierres grillagées ne sont pas une de ses installations... :-)

Brigetoun a dit…

elles pourraient, oui

Godart a dit…

Premières chaleurs, premiers shorts, premières jambes déjà un peu bronzées. La chaussure souple (tennis.....) a définitivement supplanté la chaussure rigide, mais les sandales résistent et savent se faire belles (et chères).

Brigetoun a dit…

pas tant Godart pas tant (sandales chères, mais grâce au labeur de populations lointaines, comme les tennis d'ailleurs qui en fait sont souvent plus chères)

Claudine a dit…

belle exposition, j'aime particulièrement le pianiste

Brigetoun a dit…

mais l'était trop cher, et d'ailleurs j'avais décidé que non...

Aunrys a dit…

De belles découvertes déposées dans cet Avignon toujours si agréable à visiter ainsi .
(Je voudrais partager les pensées, où leur absence momentanée , de ce chien)

Brigetoun a dit…

je penche pour l'absence momentanée

Anonyme a dit…

Chance à toi tu as une boîte aux lettres bien intéressante
chaleur éprouvante