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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 27, 2019

Avignon – jour 22 - Brigetoun est moins courageuse que Louise

Un peu au hasard, parce que le théâtre était à la bonne distance, parce que l'heure était convenable, parce que le titre m'a attirée (n'avais pas entendu parler de ce spectacle qui semble-t-il a un succès très certain depuis plusieurs années) 
m'en suis allée matin vers le Vieux balancier (juste un peu plus grand que la chapelle des Halles ou le théâtre de l'Ille, et n'en suis même pas certaine) et Louise Michel la louve d'Alain Duprat, mis en scène par Emmanuel Desgrées du Loû, interprété par Clémentine Stépanoff http://www.levieuxbalancier.com/spectacles/louise-michel-la-louve/
Pure, sauvage, indomptable, Louise Michel réveille notre soif de justice et de liberté.
18 janvier 1886, Louise Michel sort de prison et organise aussitôt un meeting pour continuer la lutte.
Plongez avec Louise l’insoumise au cœur des combats d’un siècle qui n’est pas si loin du nôtre, partagez ses passions et ses convictions dans une épopée qui vous entraînera de la Commune à la Nouvelle-Calédonie.
Un voyage à la découverte de la sainte laïque, comme l’appelait Vallès, militante idéaliste et poète, femme de courage, d’amour et de révoltes.
la bande annonce sur le site de http://www/theatre-contemporain.net


ce que j'ai trouvé en me rafraîchissant la mémoire à partir d'une émission de France Culture (outre ce qu'on connaît tous, et le fait qu'elle était, ou du moins la salle à elle dédiée, ma voisine pendant une grande partie de mes années parisiennes)
Louise, institutrice et auteur, persuadée de la nécessité de l'instruction pour tous, son rôle peut-être plus marginal que ne le veut la légende dans la Commune (bon c'est ce qui se dit mais il y a eu tout de même la prison et la Calédonie) et ses contes que l’on trouve sur Gallica si avez curiosité https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82320j/f10.image
et pour moi dans le spectacle un léger déséquilibre né d'un texte soucieux d'en dire le plus possible sur sa vie et ses amis ou compagnons ou rencontres, quitte à être légèrement invraisemblable pour un discours, et le jeu enthousiaste de la comédienne (qui semble y mettre encore après bon nombre de représentations son désir de persuasion, son corps, sa belle voix)
Retour, sieste, mon désir de ressortir sombrant en fin d'après-midi, repoussé – mais n'avait guère besoin de ça, il ne faudrait pas que j'en fasse un alibi, disons que simplement ça m'a évité d'hésiter encore un peu – par l'annonce de la mort de l'avant-dernier (il nous reste sa femme) membre de la génération précédente, le premier jeune homme sur lequel j'ai tenté de m'exercer pré-ado, devenu de plus en plus un de ces êtres silencieux dont la présence s'impose, et à la gentillesse discrète...
et donc j'ai vaqué un peu, rêvé beaucoup, trouvé dans le vide les mots que je n'avais pas eu au téléphone pour les cousins et cousines chers malgré la distance que la vie a créée artificiellement, remis le reste à demain.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand la réalité de la vie rattrape le spectacle Pensée vers toi car même inévitable une disparition c'est un peu de nous aussi qui s'en va ..
Désolée c'est très banal ce que je te dis là c'est de tout coeur

Brigetoun a dit…

bien sûr c'est normal, et bien sûr cela touche toujours

Claudine a dit…

mes sincères condoléances.

Brigetoun a dit…

merci mais c'est surtout pour les proches, c'était un oncle tendrement aimé, mais un oncle ... je pense à eux

Godart a dit…

Tendrement aimé, donc tendrement regretté. "La tendresse sauve tout, quand l'amour a mis les bouts". Sincères condoléances.