Un peu au hasard, parce
que le théâtre était à la bonne distance, parce que l'heure était
convenable, parce que le titre m'a attirée (n'avais pas entendu
parler de ce spectacle qui semble-t-il a un succès très certain
depuis plusieurs années)
m'en suis allée matin vers le Vieux
balancier (juste un peu plus grand que la chapelle des Halles ou le
théâtre de l'Ille, et n'en suis même pas certaine) et Louise
Michel la louve d'Alain Duprat,
mis en scène par Emmanuel Desgrées du Loû, interprété par
Clémentine Stépanoff
http://www.levieuxbalancier.com/spectacles/louise-michel-la-louve/
Pure, sauvage,
indomptable, Louise Michel réveille notre soif de justice et de
liberté.
18 janvier 1886, Louise
Michel sort de prison et organise aussitôt un meeting pour continuer
la lutte.
Plongez avec Louise
l’insoumise au cœur des combats d’un siècle qui n’est pas si
loin du nôtre, partagez ses passions et ses convictions dans une
épopée qui vous entraînera de la Commune à la Nouvelle-Calédonie.
Un voyage à la
découverte de la sainte laïque, comme l’appelait Vallès,
militante idéaliste et poète, femme de courage, d’amour et de
révoltes.
la bande annonce sur le
site de http://www/theatre-contemporain.net
ce que j'ai
trouvé en me rafraîchissant la mémoire à partir d'une émission
de France Culture (outre ce qu'on connaît tous, et le fait qu'elle
était, ou du moins la salle à elle dédiée, ma voisine pendant une
grande partie de mes années parisiennes)
Louise,
institutrice et auteur, persuadée de la nécessité de l'instruction
pour tous, son rôle peut-être plus marginal que ne le veut la légende
dans la Commune (bon c'est ce qui se dit mais il y a eu tout de même
la prison et la Calédonie) et ses contes que l’on trouve sur
Gallica si avez curiosité
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82320j/f10.image
et pour moi dans le spectacle un
léger déséquilibre né d'un texte soucieux d'en dire le plus
possible sur sa vie et ses amis ou compagnons ou rencontres, quitte à
être légèrement invraisemblable pour un discours, et le jeu
enthousiaste de la comédienne (qui semble y mettre encore après bon
nombre de représentations son désir de persuasion, son corps, sa
belle voix)
Retour, sieste,
mon désir de ressortir sombrant en fin d'après-midi, repoussé –
mais n'avait guère besoin de ça, il ne faudrait pas que j'en fasse
un alibi, disons que simplement ça m'a évité d'hésiter encore un
peu – par l'annonce de la mort de l'avant-dernier (il nous reste sa
femme) membre de la génération précédente, le premier jeune homme
sur lequel j'ai tenté de m'exercer pré-ado, devenu de plus en plus un de ces êtres silencieux dont la présence s'impose, et à la gentillesse discrète...
et donc j'ai
vaqué un peu, rêvé beaucoup, trouvé dans le vide les mots que je n'avais pas
eu au téléphone pour les cousins et cousines chers malgré la
distance que la vie a créée artificiellement, remis le reste à
demain.
5 commentaires:
Quand la réalité de la vie rattrape le spectacle Pensée vers toi car même inévitable une disparition c'est un peu de nous aussi qui s'en va ..
Désolée c'est très banal ce que je te dis là c'est de tout coeur
bien sûr c'est normal, et bien sûr cela touche toujours
mes sincères condoléances.
merci mais c'est surtout pour les proches, c'était un oncle tendrement aimé, mais un oncle ... je pense à eux
Tendrement aimé, donc tendrement regretté. "La tendresse sauve tout, quand l'amour a mis les bouts". Sincères condoléances.
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