tonnerre, humidité
suspendue dans l'air plutôt que pluie (les plus vieux comme moi
promenant des parapluies fermés), fraîcheur et théâtres
survivants jusqu'à dimanche soir, m'en suis allée rue Amphoux,
face
au Théâtre Transversal dans un « nouveau théâtre »
(qui a une adresse parisienne dont j'ignorais l'existence) minuscule
et qui donne une image quasi parfaite de la précarité pour voir un
spectacle sympathique (les quelques spectateurs faisant bloc par
nécessité ont réagi chaleureusement par séduction)
pour assister
à Lalla Aicha le chant berbère de l'eau
(photographie
provenant du site du théâtre, comme le résumé
https://www.avignonleoff.com/programme/2019/lalla-aicha-le-chant-berbere-de-l-eau-s25233/
) second des deux spectacles de Khadja El Mahdi
http://khadijaelmahdi.e-monsite.com/pages/parcours-professionnel.html
(accompagnée ici par Michel Thouseau musicien, das une mise en scène
de Haim Isaacs) jeune comédienne et ethnologue qui après Mama
Khan, le chant de la terre Lakota, résultant
d'un voyage au Dakota du Sud s'est inspiré cette fois de la vie
(semble-t-il) de sa grand-mère maternelle (avec le poids de la
belle-mère, l'équilibre entre les rôles des hommes et des femmes
même si les règles sont moins radicales que dans les traditions
arabes etc... une femme qui dit non) etc...
retour, guère
plus d'activité que la veille et puis, pendant que
regardais tomber une petite averse vers dix sept heures, ai sorti mon billet
pour Beaucoup de bruit pour rien, regardé sur internet,
trouvé cette critique mi-figue mi-raisin
https://lebruitduoff.com/2019/07/27/beaucoup-de-bruit-pour-rien-comedie-shakespearienne-legere-et-divertissante/
et lâchement y ai trouvé une raison pour mon renoncement (qui en
fait s'opposerait je crois au meilleur des spectacles) et, toute
honte bue, ai sorti, pour la re-regarder ce soir la cassette du film
de Kenneth Branagh pour savourer, notamment le couple qu'il forme
avec Emma Thompson... Je crois que j'ai atteint provisoirement mon
degré de saturation en ce qui concerne le festival
6 commentaires:
Et...Bravo pour les partages de qualité c'était des rendez-vous chaque matin égoïstement bien Merci à toi
et merci pour le soutien
grâce à vous je vais relire Eschyle........ ^^
sourire
"Les plus vieux comme moi promenant des parapluies fermés". Écriture très imagée comme un sourire à la Sempe. Merci à vous pour tout ce suivi du Festival, un régal.
étions finalement trop précautionneux et puis il y avait tous ces jeunes prouvant que trouais gouttes éparses ça ne fait pas de mal
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