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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juillet 01, 2019

De médicament point mais huile patates morue et sourires (trop de mots aussi)

juron hier au souper en réalisant que n'avais pas prêté attention... et qu'avec l'éternel problème de la tranche de pain et du bout de fromage qui fait que l'un manque toujours à l'autre et que la correction amène au bout d'un moment le manque inverse, je n'avais plus pour ce jour de petite boite en réserve pour l'un de mes médicaments, non pas vital bien sûr, mais l'un de ces trucs indispensables même si pas toujours suffisants au fonctionnement presque normal d'un des organes semés sur le chemin de mes canalisations internes... et que, c'était sot mais ainsi, ce nouveau jour qui s'ouvrait était un dimanche..
ai quitté l'idée de fraîcheur de la nuit et m'en suis allée dans les rues un peu avant dix heures, seulement suis fille des temps anciens où les noms des pharmacies de garde étaient affichées sur les devantures de celles en repos, et je suis vieille rétive à nos temps par le refus d'être constamment reliée au monde par un téléphone.
La ville était chaude mais s'offrait un petit souffle pour retarder l'arrivée des 30 degrés, les rares passants, habitants ou touristes, avaient l'air frais et souriants, me suis cognée à une grille, à une autre, m'y attendais, ai continué, ai pris une photo vaguement fleurie pour ma malade entre deux bancs servant de lits puisqu'il en existe encore
et sur la quatrième pharmacie, au coin de la rue des Fourbisseurs et des Corps Saints il y avait un numéro de téléphone à appeler – ai juré intérieurement devant ma sottise ai regardé les deux tables d'un café et les visages détendus les entourant, ai osé... les premiers étaient anglais et adeptes du regard interrogatif, autour de la troisième un vieux, comme moi, un jeune couple, leur ai proposé la lune ou davantage, le vieux m'a répondu avec un sourire ensoleillé qu'il ne comprenait pas vraiment mais... le jeune a sorti son téléphone, la jeune femme a baragouiné en réponse à mon baragouin, ça a pris presque le temps de la naissance d'une amitié et il est apparu que la pharmacie la plus proche était avenue de la Grillade, et l'autre ouverte à quatre kilomètres de là selon la voix enregistré avons échangé de grands gestes découragés et rigolards et m'en suis allée.
Les lieux du in ont leur oriflamme rouge, les théâtres provisoires dorment encore dans l'anonymat pour la plupart mais il y a devant certains un début d'affairement encore peu affairé
Comme les halles étaient sur mon parcours, comme n'avais aucun besoin urgent et surtout rien pour porter à part le petit sac de secours habituel suis quand même entrée pour, parce que ça peut toujours servir, acheter une bouteille d'huile de Barbentane que j'aime bien, pas uniquement à cause de la modération relative de son prix, un bout de morue et un peu moins d'un kilo de pommes de terre nouvelles de Camargue

M'en suis revenue, me suis lavée les cheveux etc... ai peu lu, ai décidé qu'il était temps de tenter le deuxième texte pour l'atelier d'été de François Bon, ce que vais faire dès que j'en aurai fini avec ce billet, forte de l'entrain que me donnent Rokia Taoré, Sona Jobarthé, Mamadou Sarr, Toumani Diabaté, Fatouma Diawara etc... et avant la nuit en viendrais avec mesure aux corvées...

6 commentaires:

Godart a dit…

"ça a pris presque le temps de la naissance d'une amitié", phrase qui vous appartient et qui explique en partie pourquoi on aime bien vous suivre.

Brigetoun a dit…

merci !

Claudine a dit…

langage universel des mains et des cœurs

Brigetoun a dit…

mille graces Claudine de venir le soutenir un peu (suis dans le trou d'internet là)

Anonyme a dit…

Tu dis être timide ...moi je n'aurais pas oser Bravo enfin non mais pour la démarche AA

Brigetoun a dit…

d"habitude je n'ose pas... sauf éventuellement en proposition d'aide, mais là ils avaient l'air si ouverts et sympathiques (et avant même que je découvre qu'ils étaient italiens, pas ces italiens bruyants de comédie, les italiens comme les aime). Par contre la timidité avait envoyé à des mille nautiques de moi mes vagues notions d'italien