Brigetoun en
je-m'en-fous-je-ne-sors pas, négligeant notre belle journée (qui en fait fut chaude et de couverte à nuageuse) pour les plaisirs et corvées de l'antre et surtout une tentative de retour sur l'exposition de la Collection Lambert
Pour entrer dans
l'exposition consacrée à Basquiat et trois de ses grands
prédécesseurs au rez-de-chaussée de l'hôtel de Montfaucon (ici la
première salle avec le panneau dit Essel de 1984 – sur table à
dessin – collection privée New-York) Basquiat
remix (Matisse, Picasso, Twombly)
et
faute de trouver mots, et d'abord pour situer en quoi cette
exposition était un peu plus complète et surtout plus intéressante
que l'accrochage de la plupart des oeuvres de Basquiat que compte la
Collection en février denier
https://brigetoun.blogspot.com/2019/02/suite-et-fin-petite-itinerance-basquiat.html,
je reprends un petit fragment copié dans le catalogue que, malgré
l'interdiction que me suis faite à cause du peu de place dont je
dispose, malgré la mine qu'étaient les gros catalogues des grandes
expositions chez Lambert organisées par Eric Mézil, parce qu'il en
prend la suite, toujours en collaboration avec Actes Sud et qu'il
était beaucoup beaucoup plus mince et légèrement moins cher, au
début du texte de Stéphane Ibars, curateur de l'exposition
(en
ponctuation avant d'en venir à cette citation, l'oeuvre que je
préfère parmi les quelques unes que je connais, captée en marchant
instinctivement alors que j'avais décidé que non, inutile, Asbestos
à propos de
laquelle Yvon Lambert raconte Un
courtier en art, le fils du galeriste Paul Facchetti, savait à quel
point j'aimais l'artiste et m'a proposé l'oeuvre, roulée dans un
tube. J'ai été saisi par la force de la peinture... l'ai acquise
pour ne plus m'en dessaisir, jusqu'à la donation de ma collection à
l'état.)
Pour
en revenir aux mots de Stéphane Ibars : exposition
pensée à l'hiver 2018, soit trente ans après la mort de
Jean-Michel Basquiat et la première présentation de ses oeuvres
dans la galerie parisienne d'Yvon Lambert. Elle est née d'un désir
urgent, partagé par le marchand-collectionneur, de retourner aux
sources de l'énergie brute de la peinture de l'artiste américain,
de questionner la singularité d'une oeuvre aussi viscérale et
instinctive que consciente (et
nourrie et pensée ajoute Brigetoun, ne pas oublier qu'il dessine
depuis toujours ou depuis que sa mère lui a offert, alors qu'il
était alité après avoir été renversé par une voiture, le
Gray's Anatomy Book –
ne sais ce que c'est mais j'imagine – premier point de
rapprochement avec Matisse découvrant la peinture en convalescence
chez ses parents – qu'il avait à six ans une carte d'adhérent au
MoMA et au Museum of Art, etc... même s'il est passé par
l'underground et n'a qu'effleuré semble-t-il les cours de la School
of Visual Arts de New York), qui
dépasse ses particularités propres et le talent rayonnant d'un
jeune prodige pour symboliser à elle seule de nouvelles manières
d'envisager l'art dans les années 1980.
Matisse autoportrait 1945 (Paris Collection privée)
Matisse autoportrait 1945 (Paris Collection privée)
Basquiat
sans titre (1985 –
si je ne me trompe collection Editions Enrico Navarra l'auteur du
catalogue de l'oeuvre qui a aidé à cette exposition)
Picasso La Chèvre (1950 – musée Picasso de Paris)
Picasso La Chèvre (1950 – musée Picasso de Paris)
à
gauche Cy Twombly sans titre (Captiva
Island – Floride – 1974 Collection
Lambert) et à droite Basquiat sans titre (NY
CZAR 1988 collection privée en dépôt à la
Collection Lambert)
continuant
le tout début du texte d'Ibars, après ces exemples de rapprochement
:Cet hommage qui lui est rendu en
présence de certains de ses pères spirituels – Matisse, Picasso,
Twombly – le place avec jubilation au coeur d'une généalogie des
grands noms de l'histoire de l'art du XXe siècle à laquelle il
souhaitait être affilié et appartient désormais, mais surtout il
permet de questionner en profondeur les gestes à l'oeuvre dans ce
travail aussi révolutionnaire qu'héroïque et majestueux, dont la
force imprime toujours avec une pertinence accrue les réflexions sur
le contemporain.
Et ma
foi vais simplement poser les autres photos dans l'ordre où les ai
prises avec une certaine désinvolture, pardonnez moi c'était ainsi,
je ne veux pas étudier ma psychologie de ce moment... (ci dessus un
fragment de Study – 1962
– de Cy Twombly – collection privée en dépôt à la Collection
Lambert) en vous laissant si le désirez interpréter leur importance
ou non, correspondances ou non, notant juste qu'il disait en gros
vouloir revivifier l'art moderne que Matisse et Picasso avaient
nourri en s'appuyant notamment sur les arts dits primitifs, qu'il
avait goût et fraternité pour la fausse gaucherie de Twombly mais
qu'il a réagi lors d'une interview en répondant «Primitivisme,
comme primitif, vous voulez dire comme un singe ?»
ma
soeur en mieux La Vieja de Basquiat (1984 – collection
Danièle Thompson Albert Koski) à côté d'un autre aimé que l'on
retrouve ci-dessous
Picasso
autre nu debout (juin
1946 Musée Picasso de Paris)
Basquiat sans titre (1982 – collection privée Paris je crois, en tout cas j'aime)
Basquiat sans titre (1982 – collection privée Paris je crois, en tout cas j'aime)
Basquiat
sans titre (1982 –
photocopie et collage sur toile – Collection Editions Navarra)
deux
des seize détails Anatomy Basquiat
(1982 – dépôt à la Collection Lambert)
Basquiat sans titre ou Left Entrance Hall (1986 - Collection Editions Navarra)
Basquiat
sans titre ou from
Leonardo (1983 -
Collection
Editions Navarra)
Basquiat
(miam, ce qui signifie aime) Florentine Red (1983 – 198x156 –
collection privée New York)
Picasso
portrait de femme
au chapeau à pompons et au corsage imprimé (janvier-mars
62 – Musée Picasso de Paris)
Basquiat
sans titre (1983
- sérigraphie et encre d'imprimante sur toile – collection
privée)
le
même à côté (fallait bien tout de même, bien que l'ai déjà
capté et re-capté) du plus célèbre des Basquiat de la Collection
Lambert She
installe Confidence and Picks his Brain Like a Salad (sur
une palissade en bois – 1988)
Grand merci à ceux qui sont venus à bout de ceci.
Brigetoun, elle a mis une robe et a fait, dans le jour qui commençait à faiblir a fait un aller et retour d'une heure au long du fleuve (et comme, malgré ses résolutions, a pris un peu trop de photos les garde pour demain)
Brigetoun, elle a mis une robe et a fait, dans le jour qui commençait à faiblir a fait un aller et retour d'une heure au long du fleuve (et comme, malgré ses résolutions, a pris un peu trop de photos les garde pour demain)
8 commentaires:
Merci pour cette expo !
surtout grand merlu pour votre fidèle passage
Basquiat toujours juvénile et insolent comme innocemment !
Belle visite grâce à vous ! :-)
et merci pour votre passage (à part peut être Matisse, les autres ne manquent pas d'insolence non plus sourire)
Il faut oser ...basquiat Picasso Matisse je n'accroche pas ce matin je reviendrai
pas forcément de ta faute : tous les avis sont recevables (heureusement !)
Merci Amie mais Basquiat ..je suis pourtant assez ouverte mais il me dérange par son urgence , là est peut être son "genie" et ne comprends pas tout certainement AA
oh Arlette le nombre de peintres, de musiciens, d'auteurs (encore davantage) célèbres et célébrés qui me laissent froide ou que je déteste….
on a le droit, non ?
et parfois au bout de quelques années je trouve la porte mais pas toujours
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