lundi presqu'en début de
soirée, vers six heures trente, canne en main avec la décision que
me voulais, partir au long du fleuve (et aujourd'hui avoir moins que
jamais envie de m'extirper des mots.
remonter vers l'amont
(avec des regards en arrière pour juger des différences de lumière)
croiser les touristes
encore assez nombreux (pendant que les voitures se pressent les unes
à la suite des autres entre rempart et fleuve), trois ou quatre petits
groupes de pêcheurs, un rêveur et son chien
continuer après la longue
courbe du fleuve s'éloignant des remparts qui se replient vers
l'intérieur, jambes instables – même la troisième – sur un
sentier inégal, suivant la pente presqu'invisible sous les arbres
et puis revenir en tentant
de persuader jambes de se décrisper et souriant à la beauté du
fleuve, aux variations du ciel
Ce mardi regarder trois
gouttes de pluie, partir sous un ciel nuageux qui retient son eau et
se crève parfois en bleu, dans un froid presqu'automnal (vingt deux
degrés, je crois) et quelques petites rafales presque glacées vers
les halles et m'arrêtant au passage dans la boutique aux trésors
ménagers parce que j'y avais vu des sacs rouges, assez laids, plus
petits et plus chers que la plupart des sacs à roulettes mais qui ont l'avantage de ne pas avoir de lourde et encombrante armature et de se
replier après usage... Tombait bien parce qu'un gros coup de pompe
entre les rares étals ouverts... un peu de mal à comprendre comment
obtenir un fonctionnement correct des roues, ramener finalement pas
davantage de choses que d'ordinaire, en fait un peu moins parce que
uniquement nécessaire mais avec beaucoup moins d'effort... et monter
le contenu en deux fois avant de replier l'objet (bonne solution
finalement).
Repasser. Résolument ne
pas regarder pour le moment la nouvelle vidéo de François Bon pour
son atelier d'été.
6 commentaires:
Images de touriste en balade ..l'eau est toujours un point d'attraction joli ton sac à roulettes
pas très grand (limite le contenu) et pas très facile à manier mais moins crevant que couffin et pas impossible à hisser jusqu'à l'antre
Vous voilà en petit chaperon rouge... heureusement certains grands méchants du théâtre sont repartis dans leurs forêts urbaines !
On oublie trop souvent qu'Avignon vit les pieds dans l'eau, merci de le rappeler. :-)
faire de mémoire le chemin avec vous... et regretter de ne pas vous avoir rencontré lorsque j'étais voisin d'Avignon. Ce que je me dis plus souvent encore désormais !
Plus rarement maintenant (les inondations dans les rues remontent à pour la dernière une cinquantaine d'année, mais il lui arrivait d'avoir réellement les pieds dans le fleuve (d'où le nom de ma rue Limas = Limon)
Peut-être une chance Philippe, ne vous ai pas noyée de mots comme toute timide puissance dix qui se respecte
Enregistrer un commentaire