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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 28, 2019

Marcher dans l'odeur d'herbe

suis partie ce matin sous ciel gris, frissonnant presque – avec mon exagération habituelle – le long des remparts, marchant dans l'herbe rase en évitant les crottes de chien pour ne pas fouler la piste cyclable
là où nous nous éloignions du fleuve, là où les remparts sont devenus plus bas (m'étonne toujours de constater que la terre semblait moins dangereuse que le fleuve) ai suivi l'étroit, confortable, sentier de graviers qui les longe
avant de traverser la mer de hautes herbes, ou l'étang, marre plutôt, de tiges mouvantes, pour, franchissant la large piste devenue promenade, me tordre joyeusement les chevilles sur le terrain cabossé, humide, herbu créé autour des rails, entre les stations futures et passages pour la traversée des cycles et poussettes,
et suivre la tondeuse dans l'odeur d'herbe mouillée, de foin coupé qui s'accorde avec la légère puanteur de l'essence d'immortelle que j'ajoute à la pommade appliquée sur mon bras, pour éveiller en moi un souvenir des promenades fin août avec mon grand-père autour de la maison au dessus d'Amphion, puis, après sa vente, autour des locations familiales en Auvergne ou Savoie.
Mais n'ai pas fait tomber les murailles, n'avais pas de trompette et suis rentrée sous la protection des remparts par la porte Magnanen.
Et puis ai cédé à l'aquabonisme et à la complaisance devant mes soit-disant ou vraies incapacités...


14 commentaires:

casa no more botha a dit…

vous marchez vite

Marie-Christine Grimard a dit…

Le parfum de pétrichor de l’herbe fraîchement coupée est d’autant plus fort après la sécheresse. Parfum d’été que l’on aime !

Brigetoun a dit…

même si, combiné à celui de mon bras avec le liniment, j'avais un peu l'impression de sentir le vestiaire de jockey

Anonyme a dit…

Tout est dans le parfum de l'herbe coupée ton intime sentiment est ainsi retrouvé là vie des sensations est bienfaisante AA

Brigetoun a dit…

resourcement

jeandler a dit…

L'odeur de l'herbe mouillée parvient à dominer celle des crottes de chien ! Une chance.

jeandler a dit…

"Le sang de la terre" ! Je viens de découvrir un mot nouveau avec M-C Grimard ! merci à elle. La journée s'annonce belle.

Lavande a dit…

Je suis impressionnée par votre constance à pratiquer l'heure de marche préconisée par le médecin !

Godart a dit…

Un Avignon en demie teinte, presque en demie saison et qui se prête à de douces promenades entre rêve et réalité.

Dominique Hasselmann a dit…

Les tramways faisant repousser l'herbe, c'est un de ces paradoxes que l'on ne peut que... ressentir agréablement ! :-)

Brigetoun a dit…

Pierre, les chiens, comme leurs maîtres, sont plus disciplinés que moi et ne se prennent pas pour un tram et cette herbe là est propre

Brigetoun a dit…

Lavande c'est avec dix minutes de plus ou de moins mais en gros… me moque des conseils hygiéniques mais quand suis officiellement suivie pour quelque chose je deviens une patiente collaborante (avec juste quelques mini triches)

Brigetoun a dit…

Godart et contrairement aux prévisions l'est tout blanc aussi aujourd'hui (et contrairement à hier nous n'atteignons pas les 30° en tout cas à 14 heures 30)

Brigetoun a dit…

Dominique, euh c'est un peu triché : herbe en rouleau mise à la fin des travaux (mais le sol est aussi cabossé que s'il n'y avait pas eu travaux, et l'herbe maintenant est vraie)