M'en suis allée
dans l'après-midi dans la ville qui se prépare à être libérée, avec un petit détour tue temps
avant en fin de trajet un arrêt chez
le Carrefour de la rue Carnot pour des boites de coulis, un kilog de
riz, un kilo de pommes de terre, des poivrons, des confitures y nada
mas parce que pouvais pas, même pour les quelques centaines de
mètres me séparant du 7 rue Pasteur (Rosmerta).
pour un accueil
des nouveaux bénévoles suivi de la réunion des premiers bénévoles
retour de vacances, des sourires, la contemplation attendrie et un
peu effarée de l'appétit féroce de Mamadou, le plus jeune des
membres, de l'admiration, plus ou moins forte, pour les personnes
joyeusement dévouées et leur sens tranquille des responsabilités
(enfin pas si tranquille) et toujours un recul devant un engagement
ferme auprès d'un jeune (référente) parce que lâche, peur de ne
pas être à la hauteur, peur aussi de ne pas être au top le jour où
c'est nécessaire, laissons murir...
et un retour
dans le soleil faiblissant.
6 commentaires:
Belles rencontres !
et grand merci à vous ...
Il y a des peurs paralysantes et il y a des peurs qui aiguillonnent. M'est avis que vous avez toujours été du côté des secondes.
La fleur au sol, comme un horizon possible pour eux... ;-)
Oh Godart ! non.. fais pas le tri j'accueille toutes les peurs (sourire un peu honteux)
même avec bon matériau c'est un horizon un peu provisoire (un mois environ et bien abîmée déjà)
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