commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, août 17, 2019

Reprendre ?

parce que je prends goût au silence de Paumée et que j'ai peur de ne plus revenir et de le regretter ensuite (parce que je m'enfoncerai dans la paresse en suivant ma pente, parce que ce matin ai enfin eu vraie envie de visiter les expositions d'été de la Collection Lambert (ou plutôt une des...), parce que m'en suis allée dans la lumière et la chaleur pas encore cruelle de la fin de matinée
avec tel élan que malgré ma lenteur nouvelle j'avais dix minutes d'avance, juste ce qu'il fallait pour faire le tour du pâté de maisons et m'amuser du sourire que j'ai cru deviner sur la tête de femme, au coin de l'hôtel de Montfaucon, regardant la prairie échevelée qu'est devenu le gazon soigneusement planté sur le sous-sol
Finalement, ai décidé de ne pas me limiter à l'exposition Basquiat qui m'avait attirée (même si, aux rapprochements judicieux, intéressants et mieux avec d'autres oeuvres voulus par le curateur de l'exposition, Stéphane Ibars, j'ai ajouté celui de mon radius et de l'un des quatre ou cinq exposés dans une galerie – et que je connaissais déjà)
et j'ai commencé sagement, seule d'ailleurs, agréablement, par le premier étage de l'Hôtel de Caumont, le début du second accrochage d'un art de notre temps (oeuvres de la collection)
avec les deux salles consacrées à Robert Ryman (en hommage provoqué par sa mort en février dernier) les monochromes blancs, les très grands, et deux petits dont cette toute petite huile sur fibre, papier cristal fixé par ruban adhésif de 1970
une petite salle obscure pour deux courtes vidéos de Marcel Broodthaers,
en picorant parmi les oeuvres généralement plus célèbres exposées, les tasses de café habitées de Jonathan Monk
et après le plaisir d'avancer, sans noter et quasi sans photographier, simplement, dans le calme, de la grande galerie en façade sur l'avenue Raspail, avec l'impression d'être presque avec des familiers, vers le grand mur de Brice Marden, en évitant les baguettes au sol de Richard Long,
en regardant les tableaux de Bruce Nauman,
jeter un coup d'oeil à Down to the Ground, courte vidéo de Paul Wallach (vision accélérée, qui fait l'effet d'un scintillement, de l'installation de soixante-dix blocs de ciment blanc dans un champ à Salzbourg en 2018)
et après le petit choc, dans le couloir qui amène à la grande salle intérieure vouée aux photos, de American Dream de Salla Tykkä
Retrouver dans la grande salle une petite partie de la collection de photos (certaines déjà connues) de Nan Goldin
de Slater Bradley que je découvrais
comme la poésie d'Anna Gaskell
et la belle ironie de Ross Sinclair (ses Real life – inscription sur le dos du visiteur que ma petite photo bouffe un peu - les trois premières ayant été prises avec un appareil manifestement mal réglé j'ai recouru au petit vieux bien brave qui traînait au fond de mon sac)
et après avoir retrouvé sur le palier,

Anna Gaskell (study for Ressemblance) ai descendu l'escalier vers les salles du rez-de-chaussée que je garde pour demain

11 commentaires:

ˉˉˉ│∩│ˉˉˉ a dit…

Merci pour cette visite !

Brigetoun a dit…

merci pour ton passage
(la visite devrait me faire trois jours au moins)

Anonyme a dit…

Bravo ..on s'enlise vite de tout laisser en plan Merci et je retrouve certaines images AA

Marie-Christine Grimard a dit…

Ravie de ce retour et grand merci pour la visite qui nous promet trois jours de plaisir !
Votre hématome est impressionnant en effet... j’espère qu’il ne vous fait plus souffrir.

Brigetoun a dit…

Comme tu dis, Arlette

Marie-Christine en gros il se tait dans le cous de la journée si rien ne le touche (pas si facile) mais tout le bras râle le matin de l'épaule à la main et recommence à partir de sept huit heures le soir parce qu'en a marre (sourire) alors comme suis seule je dis qu'est ce que j'ai mal et ça va mieux

Anonyme a dit…

Quel plaisir de vous lire Brigitte ! Merci pour vos mots et photos ! En ce moment les matinées sont fraîches et contrastent avec les après-midi. Profitons ! Bon rétablissement à vous.
Louise Imagine

Brigetoun a dit…

MERCI Louise

jeandler a dit…

Bon retour à toi. Pour ma part, m'enfonce dans le silence. Une exception ici.

Brigetoun a dit…

contente et fière d'être l'exception… pas contente du tout que ce soit une exception

Claudine a dit…

un musée et ça repart ! <3 bravo pour l'humour de l'humerus

Brigetoun a dit…

maintenant il faut continuer (zut)

ce n'est pas l'humérus, c'est en dessous et censé être plus mince (plus sollicité aussi pour les mouvements tournants = clés, couvercles etc…)