Matin, dans un reste de
pluie, petite vieille à jeun depuis plus de douze heures, s'en est
allée, soulevant son poignet pour que sa charge (quatre draps, deux
housses) ne glisse pas sur le sol humide
attendre enfin, en
nombreuse compagnie (mais dans un laboratoire qui unit rapidité et
amabilité), qu'une aiguille cherche, renonce, revienne, trouve une
de ses veines fuyardes.
Suis revenue dans une
grisaille doucement humide que les arbres animaient d'une mousse aux
tons d'absinthe... ai regardé la vidéo, négligée depuis plus
d'une semaine, pour l'atelier d'été de François Bon (n°9
https://youtu.be/qC6O07Kngts),
ai cru – on verra – avoir trouvé mon point de départ, ai
répondu à un coup de sonnette et descendu quelques marches pendant
qu'un facteur en montait bien davantage pour me remettre un paquet :
Géographie (chez J.C.
Lattès) que son auteur Anne-Sophie Barreau m'a gentiment envoyé
https://www.babelio.com/livres/Barreau-Geographie/1168691 -- livre qui a, pour un temps que j'espère point trop long, rejoint ma petite
pile --... ai vaqué, déjeuné, dormi, vécu.
Et
puis, comme la petite expédition du matin n'avait dû comprendre
qu'une vingtaine de minutes de marche (malgré petit détour au
retour, expédié parce que j'avais faim) comme la cour découpait
une surface bleue dans le ciel
ai
flâné un long moment au bord du Rhône, rencontrant quelques
touristes, trois vélos gentils et regardant des rameurs jouer sur
l'eau et des bateaux-moniteurs les ramenant lorsqu'il s'éloignaient
Le
ciel lui, balayé par un vent de moyenne force, ce qu'il fallait pour
rendre les arbustes véhéments et faire danser ma jupe, se
maquillait/démaquillait de nuages et s'offrait de belles lumières.
14 commentaires:
Tu vas tu vis d'un beau courage qui me fait honte Merci pour ton quotidien qui redonne couleurs vaillantes à mes états d'âme et soucis matériels des travaux à venir dans la maison des champs je refais les sacs vers Toulon une fois de plus vers sweet home ..difficiles ces deux genres de vie campagne /ville
Pas de veine : l'automne est là !
En regardant vos photos du Rhöne, on se plaît à penser que les Papes allaient peut-être s'y baigner avec leurs burkinis de l'époque ! :-)
Arlette c'est moi qui t'admire (pire maitresse de maison que moi ça n'existe pas)
Pierre, me épaules en frissonnent là tout de suite
Dominique, l'époque ce pouvait être leq étuves et les nudités
L'automne tant attendu, malgré cette pluie le sol est encore dur. Puisse la saison être douce à Avignon.
oh Claudine merci de me plaider la raison, parce que moi JE HAIS l'automne depuis toujours !
Merci pour cette flânerie en couleur
comment peut on résister à un tel appel au
dehors
l'oeil mis en appétit par ce cadeau d'une journée bien remplie.
voilà qui est bien trop gentil
Quelle beauté Brigitte, dans vos mots, âpres parfois, dans vos photos, ce 26 septembre spécialement ( Si, j'en connais une qui est très mauvaise "maitresse de maison", moi.Et je n'ai pas envie du tout d'en être une ) Merci beaucoup.
oh ! merci
L'estomac vide et les veines fuyantes ne t'empêchent pas de trouver de bons mots et de belles photos pour nous partager tes rencontres. Merci.
l'estomac s'était rempli depuis longtemps (quand aux veines je demande toujours pardon aux infirmières... et quand j'ai eu de longues hospitalisations c'était le gag : à qui ne viendrait pas me remettre une perf)
elles sont cabochardes comme moi
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