ou au fil de ma marche de
l'après-midi, j'avais
une feuille recroquevillée sur ce qui restait de son petit je suis, une branche fleurie qui
primait sur les humains falots,
la rencontre/dialogue
entre un feuillage encore estival et un nuage lumineux sur un fond
bleu et plus loin les épousailles du roux sans éclat et du vert
souvenir.
Deux tourelles images
d'autrefois, et le sol vers lequel descends pour remonter à chaque
porte afin de laisser place aux sportifs à roues, et le souvenir de Oui
de Thomas Bernhard que venais
de finir... sans prendre ou non à mon compte ce qui le suit, je
garde ce passage : Je m'étais installé la plus petite des
pièces du haut en «pièce aux livres», et je l'avais aménagée de
telle façon que je ne pouvais vraiment rien y faire d'autre que
lire, étudier mes livres et mes papiers et, pour cela, je n'avais
mis dans cette pièce qu'une unique fauteuil, placé devant l'unique
fenêtre, un fauteuil dur, inconfortable et simple à souhait, ce
qu'on imagine de plus pratique pour la lecture...
la
sortie de la Sorgue et la fascination de cuivres endormis
une rue étroite et les petites rues perpendiculaires pour
commerce discret, l'autre
bout des teinturiers, la rue des Lices éblouissante et la détresse
du monde avec ses sacs sur le trottoir avant l'Oratoire et les
boutiques de mode.
7 commentaires:
Comme un jeu de piste...
Même si le ciel est lumineux les ombres sont toujours là en feuilles oubliées comme les humains
Pierre, un jeu de piste sans enjeu
Arlette, parce que le ciel est lumineux les ombres sont là (c'est la lumière qui crée l'ombre)
un cors à talon
un violon long
un mur blond
et une feuille crabe
oh Claudine ! que j'aime ! (surtout la feuille crabe)
parcours où la ville est elle-même est œuvre d'art...:-)
Dominique comme beaucoup de villes françaises elle est l'oeuvre de siècles avec du bien et du moche, et en plus comme elle s'est longtemps un peu endormie elle a gardé pas mal de traces anciennes
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