commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, octobre 17, 2019

J'avais trop d'images du cloître

vers lequel suis partie vers seize heures un peu déçue de voir que le ciel du matin, bleu pur avec quelques souvenirs de plumes blanches, était par endroit occupé par des ailes si serrées que le bleu disparaissait presque totalement.
Dans le grand cloître, à côté de la fontaine, un peu incliné, un grand anneau, oeuvre de Marie Guerrier (Bordeaux https://cargocollective.com/marieguerrier qui était annoncée aussi, à tort semble-t-il, à la chapelle du Miracle, et que je retrouverai au second étage) gigantesque anneau baptisé le «grand poisson ou La bague du pouce de César» né d'un agrandissement X 150 de la bague Petit Poisson imaginée en 2015 pour mon père... Cet anneau accidenté porte une empreinte familiale. Il est passage, ouverture, noeud et lien, alliance et rupture.
Dans la salle du rez-de-chaussée (au fond un stand propose des petites oeuvres abordables de plusieurs des artistes... et je fus tentée, mais j'ai résisté) sur le petit côté, près de la porte et sur le début du mur du cloître, les toiles joyeuses d'Amélie Lengrand Amélie Lengrand Paris https://amelielengrand.com/ et http://atelier-laps.com
Mon travail porte sur la recherche d'un équilibre chromatique en harmonie avec la matière. Par un jeu de répétitions et de superpositions, j'utilise le motif comme structure visuelle pour habiter l'espace. Je peins à l'encre diluée sur du coton et de la soie des images abstraites dans lesquelles les couleurs se rencontrent en mouvements fluides...
suivent, sur le mur donnant sur la rue et sur son face à face, les photos alliant beauté et humour de Courage Fuillet (l'Isle sur la Sorgue) https://www.facebook.com/courage.fuyez
Je suis photographe plasticienne. Je construis mes images dans des paysages choisis.
Je cherche à exprimer ma sensibilité poétique et humoristique. J’aime travailler avec un lieu, l’observer et choisir ce qui me touche, m’intrigue ou me dérange. Mon travail est souvent collaboratif entre mon énergie, le(s) modèle(s) et l’espace. La couleur est mon alliée.
J’aime travailler sur les thèmes de la transformation, du décalage, de l’absurde.
Posés au centre de la salle deux séries de sculptures d'Isabelle Doblas-Coutaud (Saturargues) http://doblascoutaud-sculpture.blogspot.com qui expose également à l'Hôtel de Forbin et que l'on retrouve, au cloître, au premier état pour deux oeuvres en commun avec Isabelle Frings

      Le corps est au centre de mes recherches. Son mouvement, son langage, sa fusion avec l’esprit, ses équilibres ses chutes, sa place et son rayonnement dans l’espace, sa relation à l’autre, à la matière et aux éléments. Il s’agit de transcender les émotions dont le corps est le creuset, dans un abécédaire singulier de formes, de mettre en scène ce corps dans ses relations en jouant des tensions de la matière qui font écho à celles du corps.
      Les murs du fond avant le petit étal d'oeuvres proposées sont occupées par des toiles d'Hélène Pons (une importante série au premier étage également) Toulouse http://helenepons.ultra-book.com/
      Je développe une peinture figurative oscillant entre réalisme et animisme. Je me considère comme un peintre symboliste. Je suis très attirée par les questions d'existence, mort, renaissance,... qui se traduisent dans ma peinture par des apparitions/disparitions mais Brigetoun est restée bloquée par un manque d’appétence instinctif, désolée...
      Et puis, avant de quitter la salle et de monter au premier étage (que je garde pour demain, le second prenant la suite.. avec les autres expositions si j'y passe – déjà une en fait – je vais vous dégoûter du Parcours.. avant de sortir dans le cloître donc, un sourire non dénué d'admiration devant les les briquomérats de Rebecca Brueder (Marseille) http://rebeccabrueder.com (autres oeuvres au deuxième étage) … Les pierres de briques et de mortier sont de la taille du poing et se dessinent dans les sacs qui renferment parfois seulement de l’eau, ce qui souligne la tension similaire des sacs malgré le poids qui diffère.

8 commentaires:

jeandler a dit…

Abondance ne nuit pas.

Brigetoun a dit…

mais là ce n'est que le plus petit des trois étages !

Anonyme a dit…

Suis parfois interloquée ....Merci pour le reportage

Brigetoun a dit…

vivons de toutes façons dans un monde interloquants (pas toujours mêmes raisons de l'être)

Claudine a dit…

les peinture d'Hélène Pons me plaisent bien

Brigetoun a dit…

à moi aussi d'autant que ses couleurs sont vivantes dans leur façon de se poser

Dominique Hasselmann a dit…

Amélie Lengrand redonne vie au "tachisme" où la fluidité des couleurs se déroule en harmonies contraires et semblables...

Le "parcours" est agréable dans sa variété !

:-)

Brigetoun a dit…

en fat je crois ou crains de vous en écoeurer à la fin, du parcours (sourire)