vers lequel suis partie
vers seize heures un peu déçue de voir que le ciel du matin, bleu pur avec
quelques souvenirs de plumes blanches, était par endroit occupé par
des ailes si serrées que le bleu disparaissait presque totalement.
Dans le grand cloître, à
côté de la fontaine, un peu incliné, un grand anneau, oeuvre de
Marie Guerrier (Bordeaux https://cargocollective.com/marieguerrier
qui était annoncée aussi, à tort semble-t-il, à la chapelle du
Miracle, et que je retrouverai au second étage) gigantesque anneau
baptisé le «grand poisson ou La bague du pouce de César» né
d'un agrandissement X 150 de la bague Petit Poisson imaginée en 2015
pour mon père... Cet anneau accidenté porte une empreinte
familiale. Il est passage, ouverture, noeud et lien, alliance et
rupture.
Dans
la salle du rez-de-chaussée (au fond un stand propose des petites
oeuvres abordables de plusieurs des artistes... et je fus tentée,
mais j'ai résisté) sur le petit côté, près de la porte et sur le
début du mur du cloître, les toiles joyeuses d'Amélie Lengrand
Amélie Lengrand Paris https://amelielengrand.com/
et http://atelier-laps.com
Mon travail porte sur
la recherche d'un équilibre chromatique en harmonie avec la matière.
Par un jeu de répétitions et de superpositions, j'utilise le motif
comme structure visuelle pour habiter l'espace. Je peins à l'encre
diluée sur du coton et de la soie des images abstraites dans
lesquelles les couleurs se rencontrent en mouvements fluides...
suivent,
sur le mur donnant sur la rue et sur son face à face, les photos
alliant beauté et humour de Courage Fuillet (l'Isle sur la Sorgue)
https://www.facebook.com/courage.fuyez
Je suis photographe
plasticienne. Je construis mes images dans des paysages choisis.
Je cherche à exprimer
ma sensibilité poétique et humoristique. J’aime travailler avec
un lieu, l’observer et choisir ce qui me touche, m’intrigue ou me
dérange. Mon travail est souvent collaboratif entre mon énergie,
le(s) modèle(s) et l’espace. La couleur est mon alliée.
J’aime travailler sur
les thèmes de la transformation, du décalage, de l’absurde.
Posés
au centre de la salle deux séries de sculptures d'Isabelle
Doblas-Coutaud (Saturargues)
http://doblascoutaud-sculpture.blogspot.com
qui expose également à l'Hôtel de Forbin et que l'on retrouve, au
cloître, au premier état pour deux oeuvres en commun avec Isabelle
Frings
Le
corps est au centre de mes recherches. Son mouvement, son langage,
sa fusion avec l’esprit, ses équilibres ses chutes, sa place et
son rayonnement dans l’espace, sa relation à l’autre, à la
matière et aux éléments. Il s’agit de transcender les
émotions dont le corps est le creuset, dans un abécédaire
singulier de formes, de mettre en scène ce corps dans ses
relations en jouant des tensions de la matière qui font écho à
celles du corps.
Les
murs du fond avant le petit étal d'oeuvres proposées sont occupées
par des toiles d'Hélène Pons (une importante série au premier
étage également) Toulouse http://helenepons.ultra-book.com/
Je
développe une peinture figurative oscillant entre réalisme et
animisme. Je me considère comme un peintre symboliste. Je suis très
attirée par les questions d'existence, mort, renaissance,... qui se
traduisent dans ma peinture par des apparitions/disparitions
mais Brigetoun est restée bloquée par un manque d’appétence
instinctif, désolée...
Et puis, avant de quitter la salle et de monter au
premier étage (que je garde pour demain, le second prenant la
suite.. avec les autres expositions si j'y passe – déjà une en
fait – je vais vous dégoûter du Parcours.. avant de sortir dans
le cloître donc, un sourire non dénué d'admiration devant les les
briquomérats de Rebecca Brueder (Marseille)
http://rebeccabrueder.com
(autres oeuvres au deuxième étage) … Les pierres de briques
et de mortier sont de la taille du poing et se dessinent dans les
sacs qui renferment parfois seulement de l’eau, ce qui souligne la
tension similaire des sacs malgré le poids qui diffère.
8 commentaires:
Abondance ne nuit pas.
mais là ce n'est que le plus petit des trois étages !
Suis parfois interloquée ....Merci pour le reportage
vivons de toutes façons dans un monde interloquants (pas toujours mêmes raisons de l'être)
les peinture d'Hélène Pons me plaisent bien
à moi aussi d'autant que ses couleurs sont vivantes dans leur façon de se poser
Amélie Lengrand redonne vie au "tachisme" où la fluidité des couleurs se déroule en harmonies contraires et semblables...
Le "parcours" est agréable dans sa variété !
:-)
en fat je crois ou crains de vous en écoeurer à la fin, du parcours (sourire)
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