Matin sur le chemin du
teinturier et de la recherche de chaussettes chaudes et pas trop
chères (suis très limitée provisoirement et en reste aux petites
choses, mais en ai 20 paires de tailles variées) un ciel en gaité
bleue
des petits jeux de lumière
et d'ombres à nouveau, et parfois, à un coin de rue, la caresse de
l'air attiédi...
repassage et inventaire
des chaudes vêtures...
et puis, comme j'ai mon
petit tas de billets de spectacles pour soutenir mon égoïsme,
attendre navette
attendre navette
(photos provenant du
compte Facebook de l'opéra)
mis en scène par Eric Chevalier : envie
de raconter l’histoire de cette chanteuse des rues qui séduit un
homme de pouvoir, une situation dont elle profite largement. Ce qui
m’intéresse également dans cette histoire, c’est qu’elle a un
fond historique, c’est un personnage de roman mais d’après une
personne réelle puisque la Périchole a vécu quatorze années avec
son vice-roi… Ce qui m’intéresse ici, c’est le rapport entre
l’artiste et le pouvoir, ce mélange de fascination que l’artiste
peut exercer sur le pouvoir politique et en même temps de haine.
Jean Renoir a su mettre cet aspect ambivalent de manière remarquable
avec cette idée géniale de commencer et de finir dans un théâtre,
c’est un chef-d’œuvre absolu, Anna Magnani y est prodigieuse !
Très humblement, j’ai gardé un peu à l’esprit ce film comme la
pièce de Mérimée mais il y a aussi d’autres romanciers que ce
personnage a subjugués.
et puis ce soir il y avait Offenbach, même si le comique est moins
évident que dans d'autres opéras, sommes plus dans l'ironie que
dans la bouffonnerie
Première
partie : aimé les voix des principaux solistes (surtout Maria
Karall qui chantait la Perichole même si dans « je suis
grise » les inflexions étaient un chouya moins spirituelles
que celles de Felicity Lott, mais juste un peu et suis de parti pris)
mais j'ai trouvé que deux ou trois jeux de scènes flirtaient un peu
trop avec la bouffonnerie justement et que surtout l'ensemble
manquait de vivacité
un
entracte
et
le plaisir vrai ensuite (découvert aussi à ce moment la très
ronde, belle, voix de Pierre Derhet (Pedrillo) et toujours bien aimé
les autres solistes, et puis la mise en scène avait trouvé son
rythme
applaudissements,
sortie souriante mais attente longuette de la navette qui pour une
fois ne nous attendait pas... heureusement avais de bons
compagnons...
3 commentaires:
J'aurais aimé merci pour ton ressenti sans trop de fraîcheur nocturne en attente me souviens du film aussiAA
Dans les trains, il n'y a plus d'opéra (È pericoloso sporgesi)...
Même l'opéra-bouffe : on cherche le wagon restaurant ! :-)
Arlette, en fait distance tout de même entre la pièce, le film et cet opéra….
Dominique, ouille ! en plein dans le bouffe ou bouffon
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