commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, décembre 09, 2019

Un agréable concert

m'en suis allée un peu après quatre heures, avec détour paisible
vers la place du palais, une petite boucle aux rives du jardin des Doms, et le cellier de Benoit XII (qu'il ne reconnaitrait certes pas) ou palais des congrès
pour écouter les Girard quatre frères et soeurs (deux de chaque) d'une famille musicienne (surtout une grande tante si j'ai bien compris... sont également les neveux de René Girard philosophe, ami de Maurice Serre) qui se sont envolés d'Avignon pour se parfaire (à Paris ou Lyon suivant les cas) et se sont constitués en un quatuor de beaux talents et belle entente musicale – Hugues premier violon, Agathe la plus jeune second violon, Odon alto et (vraiment très bonne) Lucie violoncelle (qui présentait les morceaux)
comme c'était une coproduction de musique de chambre en Avignon et musique baroque en Avignon et que la forme quatuor est juste postérieure à la période baroque ils avait choisi de commencer le concert par les contrapuncti I III II et IV (qui dans cet ordre pouvait rejoindre une forme de quatuor) de l'Art de la fugue de Bach.
Suivi, et c'est surtout là que je les ai aimé dès l'attaque par le premier violon du premier mouvement allegro moderato du beau 5ème quatuor de Haydn, l'un des tous premiers, encore sous l'influence du baroque...
Pour terminer le concert il était prévu, avec l'apport de l'alto de Gérard Caussé, le quintette n°4 de Mozart, pour continuer la lignée post-baroque... mais pour cause de grève (de trains) il n'a pu être là, alors sautant dans le temps et parce que c'est beau et que c'est une des premières pièces qu'ils aient joué ensemble si j'ai bien compris, nous avons eu la très belle consolation de «la jeune fille et la mort» de Schubert - plaisir grand (sauf que carcasse m'a obligée à partir aussi discrètement que le permettait ma place au premier rang) – musiciens et public, le charme réel, parfois, du bon chic bon genre....

et m'en suis revenue, avec un nouveau détour, dans la nuit précoce et la presque douceur de l'air, pour avoir mon heure de marche... 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Une belle lumière en cortège pour tes pas et la musique au coeur AA

Brigetoun a dit…

Arlette grand merci pour ton passage
… une envie de fermer, parler de mes jambes o longueur de temps c'est lassant (cuivre avec elles encore davantage)

Claudine a dit…

oooooh quelle merveille ce concert a dû être, programme alléchant et noble lignée (_La Violence et le sacré_ de leur oncle est l'un de mes livres de chevet avec la Guerre du Péloponnèse)
ici c'était Grigory Sokolov à la Philharmonie, vous imaginez le bonheur ? Il a été acclamé, comme à Toulouse, Bordeaux, Paris, Varsovie...

Brigetoun a dit…

J'imagine, les Girard eux ont fait une grande partie du chemin mais ont encore beaucoup avant d'en arriver là