commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, janvier 25, 2020

Biscuits assortis

pluie matinale, départ encapuchonnée à la suite de parapluies de toutes couleurs (alors qu'en fait la pluie cessait) vers les allées de l'Oulle
suivi, jusqu'à la porte Saint Roch cette fois, (un peu moins honte que ces derniers temps) un cortège moins important que pour la première manifestation contre la réforme mais, me semble-t-il plus fourni (et nettement plus rapide ce qui me facilitait les choses) que le 10 janvier

paresser et puis, en début de soirée, partir vers le théâtre des Halles
pour assister à Et si vous y croyez assez, peut-être il y aura un poney un spectacle joyeux du Détachement international du Muerto Coco venu de Marseille, qui se présente ainsi sur son site https://muertococo.jimdofree.com/
Les membres du Muerto Coco pourraient résumer leur travail de recherche ainsi :
une volontaire confrontation entre Hi-Fi et Lo-Fi, crétinerie et virtuosité,
infantilisme et adultisme.
un texte de et dit par Raphaëlle Bouvier, musique de Roman Gigoi, mise en scène de Maxime Potard
et pour continuer avec la paresse, et parce qu'il serait par trop difficile de dire ce que c'est, j'ai recours à eux sur leur site https://muertococo.jimdofree.com/cr%C3%A9ations-en-tourn%C3%A9e/et-si-vous-y-croyez-assez/
Pour le reste, on ne sait pas trop. C'est un récital qui se barre en foutraque, c'est une voix et un clavier aux sons multiples, c'est un homme et une femme au plateau.
sur le programme de salle à propos de la magie de spectacle
Qui n'est justement pas vraiment «fausse»... puisque la question centrale (celle à laquelle nous sommes en tous cas revenus sans cesse pendant la création et l'écriture) c'est la question de ce à quoi on choisir finalement de croire.
Hommage à la crédulité choisie et éclairée, nécessaire à la vie et à la survie en général. (ce qui m'a fait me carré sur mon banc, prête à aimer)
et à une des vidéos figurant sur le site du théâtre
alors ben... d'abord comme l'entrée du public a été assez long, comme mon crâne voulait pitance, comme j'ai eu un peu l'impression, fausse, d'être assise à côté d'un bloc refermé soigneusement sur une mauvaise humeur, et que peu à peu s'est installée l'idée que cela pourrait être l'exercice préparant au #4 de l'atelier de François Bon, comme donc j'étais pendant une bonne partie du spectacle, au moins au début, qui justement me plaisait, à l'affut des non-réactions et peu à peu assouplissement de ce corps à mon côté, comme ensuite il y a sans cesse des ruptures de ton, de rythme, de style, passant du très écrit, assez pensé, délicieusement surligné par des détails du jeu du pianiste à des vides voulus, des moments un peu comme des Monty Python virant au bébéisme, des loupés voulus, de la vivacité revenue... ai beaucoup aimé des moments, d'autres aussi, mais avec des passages où je devais raidir mon cou qui incitait tête, crâne à l'absence dans un engourdissement très proche de l'assoupissement... mais ne saurais faire la part entre moi et le fait que ce n'était que la troisième fois qu'ils le jouaient.
La bonne humeur était générale à la sortie sans que je détermine ce qui était réellement dû au spectacle.

8 commentaires:

jeandler a dit…

Marcher : joindre le nécessaire à l'utilité

Brigetoun a dit…

là oui… et puis en général aussi puisque c'est mon seul moyen de déplacement - suis petite vieille ancienne

Dominique Hasselmann a dit…

C'est bien quand on ne sait pas démêler le spectacle de la vie elle-même... :-)

Brigetoun a dit…

là tout de même un peu
n'ai pas vraie croyance en la magie… et suis très plaisanteries ou déclarations loupées mais pas tout à fait à ce point

Godart a dit…

La dernière photo sur les pavés luisants est superbe.

Brigetoun a dit…

dommage que les calades soient peu à peu supprimées (sauf là elle a été reconstituée pour aller avec les hôtels qui la bordent) pour plaire aux vélos… parce qu'entre autres qualités elles sont très photogéniques

Claudine a dit…

Godart m'a volé mes mots :)
ce jaune...

Brigetoun a dit…

juste aimer ce qu'on voit