pluie matinale, départ
encapuchonnée à la suite de parapluies de toutes couleurs (alors
qu'en fait la pluie cessait) vers les allées de l'Oulle
suivi, jusqu'à la porte
Saint Roch cette fois, (un peu moins honte que ces derniers temps) un
cortège moins important que pour la première manifestation contre
la réforme mais, me
semble-t-il plus fourni (et nettement plus rapide ce qui me
facilitait les choses) que le 10 janvier
paresser
et puis, en début de soirée, partir vers
le théâtre des Halles
pour
assister à Et si vous y croyez assez,
peut-être il y aura un poney un
spectacle joyeux du Détachement international du Muerto Coco venu de
Marseille, qui se présente ainsi sur son site
https://muertococo.jimdofree.com/
Les membres du Muerto Coco pourraient résumer leur travail de recherche ainsi :
Les membres du Muerto Coco pourraient résumer leur travail de recherche ainsi :
une volontaire
confrontation entre Hi-Fi et Lo-Fi, crétinerie et virtuosité,
infantilisme et
adultisme.
un
texte de et dit par Raphaëlle Bouvier, musique de Roman Gigoi, mise
en scène de Maxime Potard
et
pour continuer avec la paresse, et parce qu'il serait par trop
difficile de dire ce que c'est, j'ai recours à eux sur leur site
https://muertococo.jimdofree.com/cr%C3%A9ations-en-tourn%C3%A9e/et-si-vous-y-croyez-assez/
… Pour le reste, on
ne sait pas trop. C'est un récital qui se barre en foutraque, c'est
une voix et un clavier aux sons multiples, c'est un homme et une
femme au plateau.
sur le
programme de salle à propos de la magie de spectacle
Qui n'est justement pas
vraiment «fausse»... puisque la question centrale (celle à
laquelle nous sommes en tous cas revenus sans cesse pendant la
création et l'écriture) c'est la question de ce à quoi on choisir
finalement de croire.
Hommage à la crédulité
choisie et éclairée, nécessaire à la vie et à la survie en
général. (ce qui m'a fait me
carré sur mon banc, prête à aimer)
et à une des vidéos
figurant sur le site du théâtre
alors
ben... d'abord comme l'entrée du public a été assez long, comme
mon crâne voulait pitance, comme j'ai eu un peu l'impression,
fausse, d'être assise à côté d'un bloc refermé soigneusement sur
une mauvaise humeur, et que peu à peu s'est installée l'idée que
cela pourrait être l'exercice préparant au #4 de l'atelier de
François Bon, comme donc j'étais pendant une bonne partie du
spectacle, au moins au début, qui justement me plaisait, à l'affut
des non-réactions et peu à peu assouplissement de ce corps à mon
côté, comme ensuite il y a sans cesse des ruptures de ton, de
rythme, de style, passant du très écrit, assez pensé,
délicieusement surligné par des détails du jeu du pianiste à des
vides voulus, des moments un peu comme des Monty Python virant au
bébéisme, des loupés voulus, de la vivacité revenue... ai
beaucoup aimé des moments, d'autres aussi, mais avec des passages où
je devais raidir mon cou qui incitait tête, crâne à l'absence dans
un engourdissement très proche de l'assoupissement... mais ne
saurais faire la part entre moi et le fait que ce n'était que la
troisième fois qu'ils le jouaient.
La
bonne humeur était générale à la sortie sans que je détermine ce
qui était réellement dû au spectacle.
8 commentaires:
Marcher : joindre le nécessaire à l'utilité
là oui… et puis en général aussi puisque c'est mon seul moyen de déplacement - suis petite vieille ancienne
C'est bien quand on ne sait pas démêler le spectacle de la vie elle-même... :-)
là tout de même un peu
n'ai pas vraie croyance en la magie… et suis très plaisanteries ou déclarations loupées mais pas tout à fait à ce point
La dernière photo sur les pavés luisants est superbe.
dommage que les calades soient peu à peu supprimées (sauf là elle a été reconstituée pour aller avec les hôtels qui la bordent) pour plaire aux vélos… parce qu'entre autres qualités elles sont très photogéniques
Godart m'a volé mes mots :)
ce jaune...
juste aimer ce qu'on voit
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