à contre
jambes
en rues
bleues froides vides
suis allée
matin
vers réunion
réduite
du collectif
rue Pasteur
générale mais
relativement réduite parce que beaucoup ne pouvaient disposer de
quasiment toute leur journée et s'en remettaient à un membre de
leur commssion, que certains se méfiaient peut être un peu du
fonctionnement impulsé par les « animateurs » qui
semblent parfois venir expérimenter leurs méthodes plutôt qu'aider
à la concertation, et que les commissions qui ont en charge les
tâches indispensables mais sans grand prestige (les permanents qui
ne sont que ça, la vie quotidienne – qui était en rendez-vous
alimentaire, moi en passant j'ai simplement rempli un grand sac en
papier avec la fin du don parisien – et les travaux – qui font grève
en principe parce que n'en peuvent plus et se limitent justement aux
travaux que la bâtisse demande sans arrêt…) étaient absentes, pas sures d'être concernées
Finalement, cette fois, les présents ont amené les jeunes animateurs à limiter leurs petits rites, conserver les règles de débats fractionnés puis récapitulés et cela a fonctionné. Me suis enrôlée
comme assistante, au moins au début, on verra ce dont suis capable, des deux dévouées responsables
de l'accueil ou non (avec recherche de solution inexistante en ce cas) en fonction de la
place, et de la peine muette dans le second cas, démarches avec l'ASE ou préparation aux, mise au point d'un petit écrit pour acclimatation aux
règles du lieu (très limitées mais fermes) avec l'aide d'un pair (jeune habitant).
Comme avions un
peu moins d'une heure de battement, comme j'avais besoin d'une pause et une alimentation un rien spéciale, ai déjeuné, et ce fut délice simple, d'une barquette de
nouilles chinoises achetée aux halles, assise dans un rayon de
soleil sur un banc de la place Pie entre deux vieux kabyles – ai
décidé qu'ils l'étaient –, en imitant avec application et plaisir leur calme
serein et en tentant d'avoir même dignité malgré la longueur des
nouilles et la petite fourchette en plastique mou qui ne me
facilitaient pas la tâche.
Après midi
pour exploiter le travail du matin, et Brigetoun osant, tout en
respectant, ce qui ne lui était pas facile, les temps de parole, donner son avis avec généralement du succès (en fait c'était
surtout condenser l'avis dominant) et nous sommes quittés ayant un peu avancé en concorde et bienveillance générale - reste à voir ce que cela donnera au frottement du réel.
Retour lasse,
contente, navrée vaguement de n'avoir pas vu les deux garçons que je voulais.
6 commentaires:
Il y a toujours une ouverture dans les remparts... :-)
ry il y en a une qui a perdu son décor pour que les voitures y passent aisément tout à côté de l'antre
J’aime vos déambulations en Avignon ! Merci pour cela et bon dimanche chère Brigitte.
et grand merci pour votre fidélité, m'aidez à ne pas fermer pauvre Paumée
contente de lire des nouvelles de Pasteursmerta
Pasreurmerta une nouvelle déesse ? qu'elle nous porte chance !
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