matin dans la ville qui
baignait dans l'humidité après la pluie, bonnet enfoncé, main
gantée sur canne, chariot roulé dans un sac, m'en suis allée vers
les halles
Après les petites foules de fin
d'année, les acheteurs étaient clairsemés, les marchands se
réveillaient aimablement pour chacun d'eux, les étals étaient
garnis de nourritures simples...
et m'en suis revenue avec
un chargement sage pour dix jours ou un peu plus...
le hisser, commencer à
préparer, toc toc discret à ma porte, quatre minutes pour le
recensement, etc...
mais à dix sept heures
trente ai reculé, lâchement, devant la nuit pluvieuse, et
contrairement à ce que j'avais envisagé matin ne suis pas repartie
vers la rue Pasteur et la réunion, ai laissé responsables prendre
décision, téléphoné pour m'inscrire lundi et suis restée en
contemplation devant la fausse amaryllis qui s'est décidé mardi
soir
longtemps
attendue
opulente et
compressée
l'explosion
rouge
enfin pas
toujours en contemplation...
6 commentaires:
La grande liberté de choisir ..aussi bien les verdures que les actions
Arlette, ouin, me suis nourrie de verdures jusqu'à 60 ans (et de poissons crus et de glaces) mais sont interdites maintenant (sur la photo seul le fenouil et bien cuit est pour moi)
J'aime ce banc public contournant l'arbre, redonnant de la poésie à l'espace public souvent massacré par la minéralisation.
oui les aime assez ces bancs (eux seuls dans ies nouvelles modes de notre aménagement urbain) surtout ceux là qui peuvent permettre en se contorsionnant un peu de s"allonger, leurs frères qui se contentent de contourner les troncs ne permettent que la méditation et le repos
rondeurs vertes pour citrouilles / bâton de rouge pour coquettes
un baton de rouge qui risque de déborder !
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