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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, janvier 17, 2020

mon 16 janvier

même si me suis réveillée très tardivement et donc ahurie d'atterrir dans ce jour, dans ce monde, pour une matinée de ménage suffisant pour me masser les reins avec grimace satisfaite
avant une après-midi de débroussaillage des connaissances ou non d'un nouvel arrivant, qui comprenait vite, d'aide au tri de nourritures, au nettoyage ou plutôt à la mise en retour du nettoyage fait par les garçons, d'échanges graves et plaisants
et un retour sous un ciel qui hésitait entre la suavité se pâmant et une menace, pour perdre au bout d'une demi-heure ma connexion
ce lundi 16 janvier fut nettement plus agréable, plus satisfaisant, plus bienveillant que la notice se rapportant à cette date (mais en d'autres temps et d'autres lieux et avec autres héros si l'on peut dire) lue chez Didier da Silva (dans la nuit du 4 au 15 chez Quidam Editeurs) qui débute ainsi
Déjà qu'il ne faisait pas chaud, le 16 janvier fait froid dans le dos : en 36, à Sing Sing, au bord du fleuve Hudson, l'heure n'était pas à la plaisanterie et ce n'est pas du poisson grillé qu'on sert à Albert Fish, l'effroyable Fish, avant qu'on ne l'assoie sur la chaise électrique, mais du poulet roti, qu'on avait désossé : il avait déjà tenté de se suicider avec les restes d'un T-Bone.
Si farouche adversaire qu'on soit de la peine capitale, ce fumier hors concours ne l'avait pas volée. On lui donna les surnoms d'ogre, de croquemitaine ; il mangeait des petits New-Yorkais ; ce n'était pas la pire des choses qu'il leur faisait...
et le reste du jour qui se termine par cette citation : «Car tous les démons sont ici» ajoutait Will. n'est pas vraiment plus réjouissante.
Heureusement, dès le 17, avec Cervantes, Calderon de la Barca et Albinoni (même si pour ce dernier c'est à propos de sa mort, à un âge fort avancé) cela devient plus intéressant et relevé et dans le reste du livre ne manquent pas les raisons d'admirer, de sourire, de rêver même.

Et la connexion est revenue à 19 heures 45 pendant que je regardais Wagonmaster... que vais retrouver, un bon vieux western juste ce qu'il me faut. (quoique, damned ! mon oeil manque avec l'âge d'innocence et les vallées données par Dieu y crois pas trop)

6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

les arbres d'Avignon jouent toujours leur rôle avec sérieux... :-)

Brigetoun a dit…

savent qu'ils sont dans une vile de théâtre

Claudine a dit…

la phrase-bijou de minuit <3

Brigetoun a dit…

merci Claudine

Godart a dit…

Multitude de livres, une petite chaîne hi-fi, de petits cadres sur les murs, un rayon de soleil perçant la douce pénombre, ainsi est l'antre.

Brigetoun a dit…

le rayon de soleil il a un abat-jour sur sa source (sourire)