même si me suis réveillée
très tardivement et donc ahurie d'atterrir dans ce jour, dans ce
monde, pour une matinée de ménage suffisant pour me masser les
reins avec grimace satisfaite
avant une après-midi de
débroussaillage des connaissances ou non d'un nouvel arrivant, qui
comprenait vite, d'aide au tri de nourritures, au nettoyage ou plutôt
à la mise en retour du nettoyage fait par les garçons, d'échanges
graves et plaisants
et un retour sous un ciel
qui hésitait entre la suavité se pâmant et une menace, pour perdre
au bout d'une demi-heure ma connexion
ce lundi 16 janvier fut
nettement plus agréable, plus satisfaisant, plus bienveillant que
la notice se rapportant à cette date (mais en d'autres temps et
d'autres lieux et avec autres héros si l'on peut dire) lue chez
Didier da Silva (dans la nuit du 4 au 15 chez
Quidam Editeurs) qui débute ainsi
Déjà qu'il ne faisait
pas chaud, le 16 janvier fait froid dans le dos : en 36, à Sing
Sing, au bord du fleuve Hudson, l'heure n'était pas à la
plaisanterie et ce n'est pas du poisson grillé qu'on sert à Albert
Fish, l'effroyable Fish, avant qu'on ne l'assoie sur la chaise
électrique, mais du poulet roti, qu'on avait désossé : il avait
déjà tenté de se suicider avec les restes d'un T-Bone.
Si farouche adversaire
qu'on soit de la peine capitale, ce fumier hors concours ne l'avait
pas volée. On lui donna les surnoms d'ogre, de croquemitaine ; il
mangeait des petits New-Yorkais ; ce n'était pas la pire des choses
qu'il leur faisait...
et le
reste du jour qui se termine par cette citation : «Car tous les
démons sont ici» ajoutait Will. n'est pas vraiment plus
réjouissante.
Heureusement,
dès le 17, avec Cervantes, Calderon de la Barca et Albinoni (même
si pour ce dernier c'est à propos de sa mort, à un âge fort
avancé) cela devient plus intéressant et relevé et dans le reste
du livre ne manquent pas les raisons d'admirer, de sourire, de rêver
même.
Et la
connexion est revenue à 19 heures 45 pendant que je regardais
Wagonmaster... que vais retrouver, un bon vieux western juste
ce qu'il me faut. (quoique, damned ! mon oeil manque avec l'âge d'innocence et les vallées données par Dieu y crois pas trop)
6 commentaires:
les arbres d'Avignon jouent toujours leur rôle avec sérieux... :-)
savent qu'ils sont dans une vile de théâtre
la phrase-bijou de minuit <3
merci Claudine
Multitude de livres, une petite chaîne hi-fi, de petits cadres sur les murs, un rayon de soleil perçant la douce pénombre, ainsi est l'antre.
le rayon de soleil il a un abat-jour sur sa source (sourire)
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