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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, avril 12, 2020

Journal du C force 3 – 27 – un rondel mirliton

Nous ne devons pas sortir
pourtant le voulait mon cœur
afin de garder vigueur
et pour ce rêve : partir
Et j'ai forcé ma langueur
pour mon veston revêtir
afin de garder vigueur
et pour ce rêve : partir
Pour tromper ce non-sortir
ai marché suivant mon cœur
en déni de la rigueur.
Avions rêve de partir
si ne devons pas sortir
Dans notre cadre habituel, nous nous sentons en monde étrange et, curieusement, moi la solitaire de tant et tant d'années le confinement me vide de tout.

14 commentaires:

Marie-Christine grimard a dit…

Le « rester » n’est que provisoire, que sont deux mois dans une vie, pour en préserver tant d’autres ?
La patience est notre alliée ainsi que l’imagination.
Bon dimanche pascal chère Brigitte.

Nadamasse a dit…

Charmant.

Brigetoun a dit…

Marie Christine merci et que ce jour vous soit tendre
(bien entendu vous avez parfaitemlnt raison et la meilleur façon d'aimer les autres, si on n'est pas soignant ou si on n'a pas une activité indispensable, est de les aimer de loin)

Brigetoun a dit…

Nadamase merci pour cette indulgence

Dominique Hasselmann a dit…

Le discours politique dominant est au déconFINement.

Après qu'on nous a dit, par la répétition du mantra du professeur Salomon, de "rester chez nous".

Cherchez l'erreur.... mais dans votre "antre" (nous) ! :-)

Brigetoun a dit…

n'y a pas de déconfinement possible sans savoir où en est l'épidémie donc sans dé"pistage et Véran a perlé de fin juin il me semble

Arlette A a dit…

"La ballade du pauvre copain" la ballade ou la promenade de Brigetoun

Godart a dit…

La nature ne connaît pas le confinement. Elle nous fait un pied de nez devant nos mines déconfites.

Brigetoun a dit…

promenade de douze minutes montre au poignet (pour jeter sac) - bois le soleil ça fait du bien Arlette, il brule et vide tout

Brigetoun a dit…

Godart, mais tout de même par endroits la nature cultivée souffre de l'absence de l'homme (dans certaines potées)

Claudine a dit…

Suis si contente d'avoir cheminé là où vous passez, vous suis en pensées, indiscrète et fanfarinette, Rameau aguicheur.

Brigetoun a dit…

Ah quelle chance j'ai, Claudine, sentais bien que je n'étais pas seule, alors pour prolonger, vous avez vu, au lieu de rentrer directement, nous avons passé la poterne Pompidou et avons fait les quelques centaines de mètres nous séparant de la porte pour rentrer dans la ville, la place, mon bout de rue

tanette2 a dit…

Le confinement me sied personnellement si ce n'est qu"il me prive de mes enfants et de ma petite fille. C'est l'"après" qui me fait peur...comment et dans quelles conditions ? Ne serons-nous pas alors plus exposés ? Pour l'instant je compatis aux mal logés, à l'étroit, sans point de vue, avec des enfants en bas âge, sans parler des familles qui ont en garde des autistes ou des malades psychiques....

Brigetoun a dit…

oui le confinement avec un jardin ou d'une famille entassée et souvent dans un endroit très très précaire n'a pas grand chose à voir
et oui ce qui manque c'est la présence ou même seulement la possibilité de présence des aimés