m'en suis allée par la rue Joseph Vernet et la rue Agricol, qui de désert mien s'étaient muées en une imitation de carrefour Hausmann/Chaussée d'Antin, et ce fut un petit choc de monde d'après
la jeunesse aisée
lachée avec son désir
compulsif d'achat
en joyeuse liberté
et mes honteuses craintes
passé ce moment où je rageais contre eux et moi, en riant sous mon masque mais avec l'estomac rentré et les épaules crispées, ce fut lumière, passants tranquilles, souriants ou aux yeux clairs et attentifs
et puis le plaisir des amies retrouvées, des quelques garçons émergeant du sommeil par lequel s'économisent pendant le ramadan, des rires, du travail, un mélange de niveaux, C et moi nous trompant deux fois sans trop de honte mais avec le plaisir du niveau d'un des futurs scolarisés et la difficulté de faire tenir en place un Raïd de sept ans et sa superbe vitalité
avant un retour très joyeux et très las.
10 commentaires:
Vos craintes sont loin d’être honteuses, elles sont justifiées et légitimes.
Déconfinement ne signifie pas, bien au contraire, fin de l’épidémie.
Les habitudes prises doivent perdurer pour ne pas induire une seconde vague encore plus meurtrière avec un virus mutant en permanence. En France la pédagogie suffit rarement, et les gens n’ont pas compris que le masque était indispensable dès que l’on sort de chez soi. Faire ses courses est toujours dangereux et se réunir aussi, même pour de bonnes causes.
Restez très prudente chère Brigitte.
je sais (juste je me sentais vieux crouton)
vais commencer par suivre des chemins détournés et ne pas passer par mes rues de la mode...
Le beau temps s'est déconfiné en même temps...
Un peu de liberté retrouvée, même si pas encore suffisamment masquée (la pleutrerie du gouvernement à imposer cette obligation partout fait peine à voir). ;-)
"no risks no fun"
plaisir et prise de risque
morsure de la vie
quand prudence de mise
et souvenirs rodent
morsure de la Vie
Dominique, là c'était pas masqué, ou avec masque sur front ou sur menton ou à la main, marche rapide en groupes très moues d'un trottoir à l'autre, grands rires et inddifférence totale à tout ce qui n'était as jeune et à leur mode, - grands ados à claques quoi, le genre qu'on ne peut qu'admirer un peu et dont on a honte de s'agacer
Claudine, juste ça, oui... si bien dit
et on se reproche de ne pas être capable d'être sur même planète, pas tout à fait
Journée se déroulant sous de bons auspices et un ciel provençal faisant toujours autant rêver. Et comment ne pas souscrire aux recommandations de Marie-christine Grimard.
ce matin gris et petits vieux sortis, les recommandations étaient suivies à la lettre (sourire)
Ces animaux étranges que nous sommes reprennent peu à peu possession de la ville. J'avoue avoir encore du mal à m'éloigner de mon quartier, mal à l'aise avec le masque qui me barre le champs de vision.
et il est difficile d'en vouloir aux jeunes pleins de force de laisser exploser leur vitalité et insouciance
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