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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 03, 2020

En demi-teinte

à l'heure du miel et de la confiture de pomme au caramel, regarder les dalles humides et sortir en pyjama, pieds nus, pour modifier l'évacuation de la cour-terrasse (bon la photo date du 21 avril dernier, j'en avais bien une mais la journée était belle mais en demi-teinte) – décider de rester dans l'antre, ce qui m'a évité un xème charroi draps et vestons de velours – et en profiter pour faire ma déclaration d'impôts, en prenant en compte un des plus importants dons, contrairement à mes habitudes, parce que, bon, suis pas toujours d'accord avec ce que le gouvernement fait de notre argent, avec un petit sentiment de vengeance accompagné du sentiment de culpabilité qui va avec...
A onze heures, ayant réussi, après dix tentatives vendredi et quatre ce matin, à joindre ma banque pour un rendez-vous demain, esprit libéré et avec sentiments de vengeance, de culpabilité et de jubilation, faire deux pas dans la cour maintenant sèche, et saluer, se détachant sur le ciel rendu, le laurier blanc de ma voisine dont je profite, les miens étant bien incapables de me donner le moindre bouton (la photo est de lundi mais ça n'a pas changé depuis)
Et puis m'en aller dans l'air tendrement chaud, sous lumière splendide, vers Rosmerta qui se réveille, pour deux heures un peu tuantes mais gratifiantes avec Mamadou et Amadou, non scolarisés puisque nous avions tous les trois déposé leur demande d'évaluation par l'Education Nationale la veille du corobidule, tout contents de ce qu'on avait fait (bon ce n'était que des multiplications et divisions avec plein de chiffres et une Brigitte comptant sur ses doigts), rendez-vous pris pour jeudi.
En sortant admirer le jeu de la lumière et des ombres sur un mur, sortir mon appareil et jurer au moment où une amie avignonnaise, derrière moi, me saluait... mon appareil est coincé, les photos du jour dorment dedans, n'ai pas le courage de récupérer la carte pour tenter de les obtenir.. mais suis revenue en faisant un très agréable piapia avec l'amie.
Sortir dans la cour avec le trop gros et beau appareil (le même que lundi), capter un peu de la lumière mourante, et décider je suis crevée.

8 commentaires:

Nadamasse a dit…

J'aime bien le passage sur votre argent qui va devenir argent publique.

Brigetoun a dit…

mais là vais en récupérer un peu égoïstement (pas mêmes priorités qu'un gouvernement libéral)

Anne Dejardin a dit…

J'adore la photo du carrelage particulièrement.

Brigetoun a dit…

une récupération (sourire)

Claudine a dit…

ah la vengeance quel déliiiiiiiiiice !

Brigetoun a dit…

Claudine, mais n'oublions pas la culpabilité qui y ajoute du piment

Godart a dit…

On peut comprendre votre fatigue de fin de journée. Dans l'énumération des tâches réalisées, le rendez-vous enfin obtenu avec la banque doit figurer en tête de vos facteurs d'épuisement.

Brigetoun a dit…

et ce matin l'attente pendant près d'une demi-heure puis la recherche d'exercices pour mes deux gars demain ont suffi à la fatigue du jour... bon cuisine maintenant