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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juillet 19, 2020

Plus qu'une idée de théâtre


Faire un tour en réveillant carcasse sous prétexte de teinturier et pharmacie


Décrisper genoux
Air bleu, légère brise
Les fleurs sont lasses
de la chaleur et du vent
Corps heureux dans le matin


suite entre ménage, découvertes, lectures, écoute ou rien


et partir en tout début de soirée, presque à côté,



dans le cloître Benoît XII pour le second des spectacles qui restaient disponibles vingt-quatre heures après l'ouverture des réservations pour le souffle d'Avignon le cycle de lectures organisé à l'initiative (même s'il s'en défend un peu, par discrétion) de Serge Barbuscia (le directeur du Théâtre du Balcon) par les théâtres permanents – ce 18 juillet à 20 heures : lecture par Amandine Barbotte, Mari Broche, Guillaume Lanson, Fabrice Lebert, Elodie Menant et Laurent Montel, dirigée par Eric Bric, de Collapsus d'Eric Bu et Laura Léoni
Bienvenue à L’Arche, communauté de Collapsologues fondée par Jean Peter, ancien député, qui s’organise pour survivre à la fin du monde, dans un coin isolé de Bretagne. Mais ses déclarations alarmistes aux médias fragilisent la candidature de sa fille Anthéa, qui se présente aux élections Régionales.
Elle revient donc l’affronter sur son propre terrain pour tenter de le faire taire et sauver son élection. Mais une tempête va obliger Anthéa à demeurer à l’Arche plus longtemps qu’elle ne l’aurait voulu… Le temps de régler quelques comptes avec le passé, de rétablir quelques vérités, de révéler à quel point elle est porteuse d’avenir, et peut-être, le temps de sauver sa sœur Véra, dévouée à son père.
En cherchant bien il restait peut-être un peu plus de dix places dans le cloître, les gens étaient souvent beaux, tranquillement aimables, en attente et heureux à la fin. Un sepectacle en cours, de bons acteurs qui donnaient leurs rôles sans lire, depuis la table, avec un semblant de jeu. Une fable pas vraiment caricaturale, une ou deux faiblesses, mais qui venaient peut-être de moi, une ambiance d'intérêt jubilatoire. En bref Brigetoun n'était pas transportée mais fort contente.


6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

La reprise : la collapsologie vaut mieux que la catalepsie !

Le festival revient donc sur la pointe des pieds (la danse ne devrait plus tarder)....

Belles photos du calme retrouvé.

arlette a dit…

Ravie ..quoiqu'il en soit le public fidèle cela réchauffe le cœur Merci du partage

Brigetoun a dit…

Dominique, la danse est déjà revenue dans la cour d'honneur.. fin juin ou début juillet mais n'ai pas eu de place
Là il y a une petite jubilation pour les petits théâtres avignonnais à avoir pour la première fois depuis Puaux accès au palais et à ce que le cloître serve à cela (par contre pensais aller par solidarité dans le tout tout petit théâtre d'une amie mais avec mon très gros rhume et l'entassement, je crois que vais renoncer (un regret pour les quelques représentations à la Condition des soies -- endroit aimé et assez grand - données par Caubère (mêle si pas un culte pour lui) où il n'y a plus aucune place)

Brigetoun a dit…

Arlette un côté fête de famille des avignonnais théâtreux et de quelques amis parisiens invités (comme ce spectacle)

Claudine a dit…

tellement contente pour vous de ce retour à la cour

Brigetoun a dit…

là c'était le cloître que le festival n'utilise plus depuis longtemps (pas jauge suffisante) et un peu un pied de nez des fondateurs du off avant que cela dégénère au in (sans agressivité mais avec plaisir)