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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juillet 15, 2020

un 14 juillet très ouvert

en quelques mots jetés ici par une qui s'est réveillée fatiguée pour faire un peu de repassage, s'allonger, s'endormir, se réveiller pour écouter textes dont (via Rfi comme l'aurait fait dans le jardin de Mons) « le discours aux nations africaines » de Felwine Sarr : Un texte pour « pousser l’humanité plus loin, repousser l’horizon de la lumière, désensabler les eaux vives » créé lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires de Dakar, en faisant cuisine (trop, ne pensait pas à ce que faisaient ses mains déjeuner, siester, se changer, 
passer prendre tropézienne et beau cake coupé en deux (bravo à la vendeuse pour le paquetage) 
et les emmener clopin-clopant vers notre fête (très réussie, et avec masques exigés et éventuellement distribués, portés de façon très aléatoire), en faisant un arrêt puisqu'en avance dans l'ombre d'un platane pour noter une dizaine de noms pour le #6 de l'atelier d'été de François Bon... jouer les mouches du côche pendant les préparatifs
être déchargée de la responsabilité des légumes de Semailles et passer les consignes avec joie,
et puis pendant que jouaient musiciens, que circulaient visiteurs intéressés avec lesquels sympathiser, parler et, derrière le comptoir des gâteaux salés et sucrés qu'avions amenés (gros succès de la tropézienne, ai retenu pour l'avenir qu'elle était très mangeable, détestant ça je ne pouvais en juger), attendre, servir, et puis comme la relève jeune était très efficace, que la petite vieille encombrait plutôt, 
s'en revenir bien avant la fin de la fête, le rangement etc... pour s'allonger un long moment,
avant de repartir vers la cour d'honneur (avec une veste) pour le plaisir grave de retrouver, captés qu'ils l'avaient été en 2017,  Angélique Kidjo, Isaac De Bankolé, Manu Dibango etc... dans « Femme noire » à partir des élégies à la reine de Sabah et de la prière de paix de Senghor https://brigetoun.blogspot.com/2017/07/avignon-festival-jour-20-lecture-dans.html
j'en reste à ma citation d'alors
«Femme nue, femme noire
Vêtue de ta couleur qui est vie,
de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre;
la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
Je te découvre, Terre promise,
du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur,
comme l'éclair d'un aigle
et je voulais vérifier si ma légère déception d'alors (tranche-napolitaine) subsistait – en fait elle aurait dû être accentuée par l'inclusion dans la version télévisée d'interventions du metteur en scène (hum), de Py (plus juste pour Senghor), d'Isaac de Bankolé, d'Angelika Kidjo (qui avait eu l'idée du spectacle) et de Manu Dibango, mais je ne sais pourquoi la sauce prenait mieux, même, curieusement, avec la panne d'image qui est intervenue en gros à la moitié et, avec quelques brusques retours fugitifs, a duré jusqu'à la fin...

on proposait à la sortie de demander le remboursement, ce que je ne ferai pas parce que j'ai trouvé que ces voix, cette musique dans la nuit c'était presque mieux.

4 commentaires:

Godart a dit…

Soir d'été, gâteaux partagés, spectacle animé, belle félicité.

Brigetoun a dit…

et soulagement un peu vexé, tout le monde se ligue pour m'éviter d'en faire trop (sourire)

Claudine a dit…

beau 14 juillet en somme

Brigetoun a dit…

surtout beaucoup moins fatigant que prévu... et il était temps... maintenant on repart tout doux