commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, octobre 12, 2020

Parcours 1 a

 J'ai réalisé hier, avec un notable retard que le Parcours de l'art avait lieu cette année (en se concentrant un peu) depuis le 3 octobre, et allait vers sa fin... 


M'en suis allée vers quatre heures – saluant au passage la sculpture de Sébastien Zanello http://www.sebastienzanello.fr (« Mes sculptures s’inscrivent dans le temps pour y marquer une pause, le figer. Figer la chute, l’envol, l’explosion ou tout simplement l’immobilité. C’est au spectateur de se déplacer pour composer ses histoires éphémères et personnelles.... »dit-il, mais j'en suis restée à son bel alignement avec l'ombre de la balustrade)


– vers le Cloître Saint Louis, et ma foi c'était, je trouve, plutôt un bon cru, me manquait simplement, dimanche oblige, le plaisir d'être quasiment seule...


Et pour aujourd'hui vais en rester à la première, la plus petite, des trois salles, celle du rez-de-chaussée où sont exposés quatre artistes dont, pour nous accueillir, face à la porte et sur le mur en retour vers nous, par les grandes toiles d'Isabelle Braemer (Lyon) http://www.isabellebraemer.com

« Mon travail commence avec les prises de vue « in situ » en pleine nature, un petit bois précisément, lieu d’heureux souvenirs liés à l’enfance, les photos sont cadrées de telle façon que le ciel et la terre restent invisibles, les arbres forment une masse où seule la lumière pénètre et vient se réfléchir sur les feuilles... on peut regarder les photos dans plusieurs sens sans altérer la logique de l’image....

Je travaille à l’huile sur toiles de grandes tailles. Je pars tout d’abord avec une peinture très fluide et privilégie le geste en réinterprétant la photo, puis... on s’éloigne de la réalité pour créer un effet d’optique, la toile ne laisse paraître que des taches de couleurs dont aucune forme ne s’apparente à une feuille ou une branche, ce n’est que de loin que l’on voit la forêt. 

Je veux que ma forêt soit à la fois enveloppante, lieu de refuge et de protection,.. »


Au centre de la galerie se succèdent trois formes de Patricia Meffre (retrouvée avec plaisir - elle a participé à l'exposition organisée par la MAC'A et 2019 et se trouve également dans d'autres lieux cette année) https://www.patriciameffre.com/travaux

« Ma démarche artistique se fonde autant sur une formation et une pratique du dessin archéologique que sur l’exercice du modelage de la terre. C’est ce qui m’a conduit à expérimenter puis concevoir des objets en trois dimensions, explorant tout un réseau de formes sensibles, principalement dans le domaine des représentations de la féminité à travers le temps et l’espace, renvoyant à ce que pourrait être un « art» ou ce qu’on a appelé le « féminin dans l’art ». » 


A la suite des toiles d'Isabelle Braemer sont accrochées les photos de Johann Fournierhttps://johannfournier.com

Je crée en réponse au vide, aux relations complexes ou lointaines entre la nature, la modernité et l’invisible.... Chaque image, chaque fragment d’image est photographié, mis en scène ou échantillonné. Il sera traité comme motif, comme matière... 

En chacun de nous est une île - par l’extérieur désertée. »



Et il y a le plaisir attentif (pour moi) en revenant vers la porte d'entrée, des photos d'Ikuru Kywajima http://www.ikurukuwajima.com (avec entre autres des vidéos) basé à Moscou 

"Le projet TRAIL est issu d’un voyage en 2012 au sein des hauts plateaux du Pamir, longeant la rivière PANJ, ici faisant office de frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan. 

Pris de la rive tadjik, ses panoramiques font état de la beauté́ de ces paysages afghans qui lui font face, montagneux, grandioses et hostiles, à travers un fil directeur, le sentier (trail) qu’il choisit de suivre sur des centaines de kilomètres, seul chemin inscrit dans la roche de ce côté-là de la frontière. "

7 commentaires:

Arlette A a dit…

Regards où chacun puise une harmonie vers un "chemin"inconscient merci du partage

Brigetoun a dit…

et à toi ma chère grand merci pour ton passage !

Dominique Hasselmann a dit…

Un "trail" en Avignon, et les frontières s'envolent... :-)

Claudine a dit…

j'aime beaucoup les photos du quatrième artiste Kywajima

Dominique Hasselmann a dit…

Ce "trail" permet de s'évader heureusement à temps hors d'Avignon - et peut-être du "reconfinement local" qui semble s'immiscer dans les têtes atteignant les hautes sphères... :-)

Brigetoun a dit…

Dominique et un "Trail" qui, mêle avec jambes instables (était le cas passagèrement) se parcourt sans grande fatigue ! (beaucoup aimé ceci dit)

Brigetoun a dit…

Claudine, moi aussi