mais n'y avait pas la joliesse presque nostalgique des dernières fleurs du bougainvillier ni la belle récolte à venir des deux plus grands oliviers saluées avant de quitter la chambre, la maison, le jardin, ce premier matin où suis sortie dans le village, longeant les maisons-rempart jusqu'au petit marché hebdomadaire qui se tient dans une rue-allée sous le beau lavoir municipal https://inventaire-rra.hypotheses.org/980
Pas très fourni ce marché, mais presque entièrement local et surtout, en ces temps de confinement, le dernier rendez-vous mondain plein d'une bonhommie apparente et souvent sincère, assez amusant à observer pour une importée (en ai profité pour choisir des confitures qui ont temporairement détrôné les pots maisons ou amicaux et un bleu qui n'était bon qu'à enrichir une soupe d'endives), assez amusant aussi à commenter en petites touches sans agressivité entre les deux sœurs s'en revenant
8 commentaires:
Ici ou là tu regardes avec des yeux d'artiste et cest très réconfortant
tu es gentille -en fait, ici ou là, j'aime bien marcher mais aussi m'arrêter et les photos en sont l'occasion
Vos compositions photographiques provençales me font penser au poème d'Aragon : Odeur De myrtils, dont je recopie maladroitement les premiers vers. "Odeur des myrtils dans les grands paniers, que demeure-t-il De nous au grenier, odeur des myrtils dans les grands paniers. Ombre mon royaume je retrouverais les anciens arômes et les noirs portraits, les enfants qui dorment, les fauteuils boiteux, les ombres difformes, la trace des jeux........".
ah ces couleurs !!!! quel régal OO ce bleu...
pas d'effort de composition à faire c'est la Provence (juste un peu sublimée puisque lieu de choix pour gens d'ailleurs qui se veulent devenus d'ici)
Claudine, et là n'était pas frisquet comme celui d'aujourd'hui, le bleu
On en sort tout éclaboussé de couleurs pures.
Et ces ciels ... l'approche de l'hiver les rajeunit.
même si là ils avaient encore de la tendresse
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