Dans Avignon, ai trouvé sur mon chemin un peu chancelant (aller avec draps, deux pantalons, une jupe – retour, laissant vêtements pour un jour plus vaillant, avec trois paires de draps et une boite de friandises d'un bon artisan en guise de remerciements/excuses pour les infirmières et aides soignantes demain)
des rousseurs qui tentaient d'évoquer l'automne avec l'aide de la lumière qui les avivaient
des hommages involontaires au Corona virus
et la promesse de fêtes intimes (mais pas trop)
Comme j'ai encore des photos prises la semaine dernière, comme le jardin de Grignan accueille des conifères d'espèces variées, j'en installe certains ici, en écho, et reprends la lecture du «château des destins croisés» de Calvino auquel reviens souvent et qui accompagne mes petites séances d'aérosol... là où je l'ai laissé «Dans le même temps il fallait garder présent à l'esprit que le Paris ou la Troie en état de siège du Monde, qui était aussi la cité céleste dans l'histoire du voleur de tombes, devenait une ville souterraine dans l'histoire d'un quidam qui s'était présenté sous les traits vigoureux et bon-vivants du Roi de Bâton...»
8 commentaires:
Pensées amicales pour cette journée difficile. Merci pour ces billets qui éclairent mes petits matins !
Le parfum des conifères de Grignan..
grand merci à vous Marie-Christine d'y penser (poussée de tension puisque réveillée en retard que je m'applique à maîtriser - sourire
et les traces ramenées sir les carreaux blancs malgré l'usage frénétique des paillassons (rire)
Les jardins de Babydrome... Bonne journée ! :-)
merci Dominique (là c'état plutôt PapyDrôme, la plus jeune avait 77 ans)
Doigts croisés des conifères, la Drôme ressemble à la savanne. L'ai traversée en 1984 <3
une savanne hautement civilisée (et pleine d'urbains repliés)
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