Une petite exposition

nuages passants

se trouant, se refermant,

humeur assortie

écoutant des dames parler dans la radio ai pensé avec sans doute injustice « précieuses ridicules », ai pris ma canne, m'en suis allée sous moutonnement... j'ai erré un peu, ai pensé « journées des jardins », ai pensé « pas le jour » et puis, passant devant les Pénitents blancs et un chantier, me suis souvenue, ne sais trop pour quelle raison, d'avoir vu qu'une petite exposition était en cours à la Chapelle Saint-Michel (et là ce soir, ayant plutôt aimé, mais cédant à ma flemme, je me borne à copier la présentation du lieu sur le site de la Mairie :

« Cette petite chapelle était accolée par son chevet à l’abside de la chapelle Pierre de Luxembourg. Elle mesure 12 m de long, sur 8 m de large et se compose d’une nef à travée unique suivie d’une abside qui seule a conservé sa voûte. On ne connaît pas la date d’édification de la chapelle Saint-Michel, mais nous savons qu’elle existait déjà en 1322. En 1341, un nommé Luppus Blanqui de Florence, donne une « platea » au recteur de la chapelle Saint-Michel, à condition qu’il en fasse un cimetière où seraient enterrés les pauvres de l’hôpital du Pont-Fract tout proche. C’est l’origine du fameux cimetière Saint-Michel, dans lequel le bienheureux Pierre de Luxembourg choisit d’être enterré par souci d’humilité chrétienne. »

ainsi que la présentation de l'artiste, ajoutant simplement que ce fut une belle visite, d quoi me mettre de meilleure humeur, même s'il y a toujours une petite gêne à être seule visiteuse, et peut-être même seule passante pendant des heures, dans un tout petit local, et sous les yeux de l'artiste (heureusement comme j'aimais j'ai pu le lui dire mais cela aussi contribuait à entraver un peu ma circulation/contemplation...)

« Durdica est une artiste qui appartient au mouvement de L’Art Singulier. Ce mouvement englobe une insaisissable catégorie d’artistes réfractaires à l’orthodoxie culturelle. Ces créateurs ont volontairement ou non établi une distance avec l’art officiel. Elle exposera ses tableaux, ses sculptures en papier mâché et les œufs décorés en bois. Durdica est une des rares artistes à utiliser la technique de la laque. Cette technique exige de l’artiste une maitrise rigoureuse et de la précision dans le tracé, ce qui limite toute improvisation. Les tableaux de Durdica attirent l’œil du visiteur de façon magique. Les motifs se composent de figures enjouées, qui dans leur pose statique ou dynamique, laissent transparaitre tantôt l’euphorie, tantôt l’enfance qui est en nous, tantôt la joie. »

Sur le chemin du retour, une averse, un trou dans le ciel... et, ce soir,  je recommence à faire et défaire la liste des huit ou peut-être neuf spectacles (sur tant et tant) que peux m'offrir et pour lesquels vais faire la queue demain matin devant la Fnac.