Devoirs, réunion, atelier

Ai terminé l'atelier (je n'ai fait que 22 petits textes sur la ville où ne suis jamais allée (la plupart sont allés jusqu'à 56, mais comme j'étais il me semble beaucoup plus longue -, j'ai l'audace de me pardonner)... l'ai mis en ligne, ai déjeuner, ai rassemblé mon tout petit matériel et m'en suis allée une fois encore vers Rosmerta (changeant de date à la demande de MT avec lequel j'avais travaillé avec plaisir lundi sur des petits problèmes d'inventaire et de stocks et pris rendez-vous)

Suis arrivée un peu en avance, il était installé avec deux stagiaires pas franchement férues de littérature devant quatre courts textes de Boileau, Hugo, Verlaine et Breton et la demande de faire ressortir en quelques mots l'évolution de la poésie... ma foi Brigitte s'est lancée avec la joie de se sentir plus à l'aise qu'avec la grammaire basique ou les opérations de base dans un dialogue avec le garçon nettement plus ouvert que les deux jeunes femmes, l'ai aidé à corriger les cinq lignes qu'il en avait tirées (parce que tout de même voir en Boileau un refus de la raison c'était un peu gros) et j'ai contemplé le toit de la cuisine des garçons pour tenter de ne pas trop dicter la courte phrase qu'il a écrit pour justifier sa préférence pour Breton... pour fuir le bruit avons investi la salle de classe pour l'étude à travers cinq documents (dont il devait découvrir la nature, livre, publicité, revue professionnelle, rapport législatif etc... là j'avoue que je lui ai passablement facilité la chose mais ça restera je crois) de l'évolution de l'agriculture entre la faux et les pesticides, puis rédiger un texte de quinze lignes (le maximum autorisé) pour résumer à grands traits notre dialogue... deux heures en tout de plaisir, parce que les sujets étaient plaisants et surtout pour sa façon d'absorber et de rendre plutôt facilement (juste une tendance à aller trop vite et supprimer des mots) ce qu'il avait absorbé..

Salué des anciens de passage (dont mon faux petit fils qui se mue en adulte, enfin un adulte avec une houppe de cheveux au sommet du crâne, à la voix plus grave et à l'assurance de plus en plus affirmée) et assisté plus que participé (en fait n'avais rien à dire, juste à me mettre au courant) à la réunion des bénévoles.

Retour heureuse (eu quelques gentils retours sur ma tartine sur la ville que je ne connais pas) et un tantinet chancelante, cramponnée pour avoir démarche aussi ferme que souhaitable.